7. Mercredi 21 novembre
Le mercredi 21 novembre était encore une soirée à thème au PIFFF, Paris International Fantastic Film Festival, et ce même si rien ne semblait le laisser présager. En effet, les deux longs métrages explicitaient, à leur manière, la notion de tuer ses parents, d'un point de vue métaphorique, de manière à gagner son indépendance en tant qu'adulte. Bien sûr, cela peut surprendre quand on sait qu'en deuxième partie de soirée était projeté UNIVERSAL SOLDIER : LE JOUR DU JUGEMENT. Un métrage où John Hyams fait dans l'expérimentation contre nature. Si certains avaient tenté d'injecter de l'intelligence dans les films d'action, le fils de Peter Hyams tente l'injection de testostérone directement dans le cerveau. Carrément osé, la chose ne manquera pas de laisser des séquelles et on en sort pas indemne. Le délire hypnotico-hallucinatoire de ce quatrième opus de la saga UNIVERSAL SOLDIER (il n'y a pas d'erreur, on parle bien de ça), nous propose ainsi une sorte de remake de APOCALYPSE NOW avec des bouts de TOTAL RECALL ou encore de ROBOCOP. Si vous avez raté la chose sur grand écran, vous pouvez jeter un oeil à notre chronique de film très particulier.
Dans un genre plus subtil, la soirée s'est ouverte avec un court-métrage espagnol, LA CRUZ. Une jeune femme prend une leçon de conduite avec son père et un incident va radicalement mener à un débordement de violence. Oui, encore ! La sélection du PIFFF, cette année, étant clairement tournée vers des aspects très sombres et dérangeants. Mais il reste encore plusieurs journées d'ici à la clôture, n'hésitez pas à venir gonfler les rangs de ceux qui découvrent là pas mal d'œuvres inattendues. Et ce fut le cas de THE BUTTERFLY ROOM qui donnait la vedette à une actrice devenue invisible depuis très longtemps, Barbara Steele. Dans cette coproduction italo-américaine, nous avons pu la découvrir dans une sorte de thriller psychologique à la narration éclatée. Plutôt bien emballé, ce fut nettement la très bonne surprise de la journée et on vous dit pourquoi dans une chronique du film à lire en cliquant sur l'affiche ci-dessous…