Hellraiser

Retrouvez ici les huit longs-métrages de la saga HELLRAISER et les différentes chroniques que nous lui avons consacré…

HELLRAISER : LE PACTE
Frank aura consacré sa vie au plaisir et à l'aventure. Aussi, quand il met la main sur la mystérieuse "Boite de Lemarchand" qui promet d'offrir des expériences nouvelles et extrêmes, il ne peut s'empêcher d'en faire usage. Sa surprise sera grande lorsqu'il comprendra que les Cénobites qu'il a réveillés ne sont autres que des créatures masochistes délivrant en réalité des souffrances infinies. Trop tard, Frank bascule dans leur univers et s'y perd à tout jamais. Enfin peut-être pas. Son frère Steve et son épouse Julia investissent la maison parentale où Frank a réalisé son incantation. Une goutte de sang tombe sur le plancher et l'esprit de Frank s'y attache de tout ce qui lui reste de forces. Il utilise cet apport vital comme une porte pour revenir dans notre monde et tente de reconstruire son enveloppe charnelle. Mais pour cela, il lui faudrait davantage de sang. Julia, secrètement amoureuse de lui, acceptera d'amener à Frank la "nourriture" qu'il réclame…

Déçu par les RAWHEAD REX et TRANSMUTATIONS de George Pavlou, Clive Barker décide de se charger lui-même de la prochaine mise en image d'une de ses histoires. Il se lancera donc avec HELLRAISER, un premier long-métrage et un véritable coup de maître dont nous vous parlons en détail dans la chronique suivante…

HELLRAISER II : LES ECORCHES
Kristy n'accepte pas la disparition de son père Larry. Témoin des événements qui ont abouti à ce drame, elle décide de se rendre dans l'univers des Cénobites et d'en tirer Larry. Malheureusement, la démarche n'est pas sans risque et elle pourrait bien perdre son âme dans l'horrible labyrinthe conçu par "L'architecte", peuplé de démons et de peurs enfouies…

Indissociable du premier métrage, HELLRAISER II : LES ECORCHES est un prolongement direct qui nous mènera dans l'univers des Cénobites. Une approche qui restera unique au sein de la saga et se montrera payante puisque ce volet égalera, qualitativement parlant, HELLRAISER. Nous évoquons le film, et plus particulièrement ses démêlés avec la censure, dans le texte dédié…

HELLRAISER III : HELL ON EARTH
Enfermé dans le pilier des âmes, Pinhead attend patiemment qu'une nouvelle chance lui soit donnée. Cette opportunité arrivera par le biais de J.P.Monroe, un jeune et riche propriétaire de discothèque qui fera l'acquisition du pilier. Adepte des plaisirs de la chair, le bonhomme ne restera pas insensible à l'offre du Cénobite et fournira suffisamment de sang pour que le monstre puisse retrouver la liberté. Alors en pleine possession de ses moyens, Pinhead entreprend de faire de notre monde sa nouvelle aire de jeu. Mais pour cela, il doit récupérer la Boite de LeMarchand, laquelle est entre les mains d'une journaliste…

Avec ce troisième volet, la franchise HELLRAISER passe de l'autre côté de l'Atlantique et devient Américaine. HELLRAISER III : HELL ON EARTH sera donc plus démonstratif et plus rentre-dedans que les précédents. Vous pourrez en apprendre plus sur cet opus charnière en lisant notre chronique, laquelle propose également un comparatif de trois éditions DVD bien différentes les unes des autres…

HELLRAISER : BLOODLINE
La conception de la Boite de LeMarchand remonte au 18^ème siècle, alors que le fabriquant de jouets homonyme répondait à une commande du Duc de L'Isle. Magicien démoniaque, ce dernier utilise la boite pour la première fois afin de redonner vie à une jeune miséreuse. Angélique deviendra ainsi la première des Cénobites et n'aura qu'un but : Mettre un terme à la lignée des LeMarchand. Les années n'altéreront pas sa volonté mais la conclusion n'arrivera que bien plus tard, dans le futur, lors d'une confrontation au sommet à laquelle s'invite Pinhead…

Opus maudit, remonté pour ne pas dire charcuté, HELLRAISER : BLOODLINE n'est aujourd'hui plus que l'ombre de ce qu'il aurait pu être. Bancal et peu convaincant, ce volet néanmoins bourré d'idées intéressantes se voit chroniqué via le disque Français Studio Canal. Si vous souhaitez en apprendre plus quant à sa genèse tumultueuse, les scènes coupées et les différents cadrages, nous vous invitons à lire également la chronique du disque Belge (visuel avec le sang en haut).

HELLRAISER : INFERNO
Désabusé, joueur, vicieux et caractériel, l'inspecteur Joseph Thorne peine dans ses relations amicales et familiales. Mais les choses vont empirer davantage encore lorsqu'une série de meurtres va se trouver étrangement liée à lui. Tout le monde doute et Thorne lui-même finit par se poser des questions : Perdrait-il la boule au point d'être coupable de ces atrocités ?

Premier volet de la saga destiné au marché de la vidéo, ce HELLRAISER : INFERNO est également le premier à inaugurer un nouveau concept : Les scénarii ne seront plus des aventures dédiées au monde des Cénobites mais des scripts autres, sélectionnés et retouchés pour s'inscrire dans la saga. Un procédé assez curieux qui se montre toutefois assez convaincant dans le cas de HELLRAISER : INFERNO, comme l'explique notre chronique…

HELLRAISER : HELLSEEKER
Kirsty s'est évadée du labyrinthe et est parvenue à reconstruire sa vie en compagnie de Trevor. Malheureusement, l'homme est un infidèle notoire et la jeune femme vit dans la peine. Une peine de courte durée car un accident de voiture va causer sa mort. Trevor s'en sort mais devient rapidement sujet à des hallucinations, à moins que ses visions, aussi étranges soient-elles, ne soient bien réelles…

Ce volet marque l'arrivée aux commandes du réalisateur Rick Bota. Comme tous ceux qui l'ont précédé, l'homme n'est alors qu'un débutant mais il sera le seul à réaliser plusieurs métrages de la saga HELLRAISER. HELLRAISER : HELLSEEKER est donc sa première pierre à l'édifice. Le film invite par ailleurs à un retour du personnage de Kirsty, lequel n'était pas prémédité comme nous l'apprend la chronique du disque français…

HELLRAISER : DEADER
Journaliste pour un grand magasine britannique, la jeune Amy Klein découvre avec effroi les agissements d'une secte dont les membres se nomment les "Deaders". En Roumanie, des personnes se donnent la mort avant de se voir ressuscitées par un étrange gourou nommé Winter. Amy se rend sur place et tente de retrouver la suicidaire de la vidéo. Au lieu de cela, elle ne découvre que son cadavre et un mystérieux cube qu'elle va bien évidemment actionner. Son enquête se brouille alors et d'étranges événements prennent le pas…

Tout comme le film suivant, cet HELLRAISER : DEADER sera tourné en Roumanie pour des raisons budgétaires. Bien que nous en apprenions davantage sur l'un des descendants LeMarchand, ce septième film n'entretient là encore qu'une très mince parenté avec le mythe créé par Clive Barker…

HELLRAISER : HELLWORLD
HELLRAISER est devenu un mythe, une espèce de légende urbaine chérie par quelques jeunes gothiques intellectuellement limités. Ces mêmes individus entretiennent la légende et participent à un concours en ligne, sur le site Hellworld, afin d'être sélectionnés pour une soirée thématique privée. Une fois sur les lieux, leur curieux hôte révèle nombre de mystères et de monstruosités. La soirée commence donc bien et les fricotages vont bon train mais bientôt, quelques invités manquent à l'appel…

HELLRAISER : HELLWORLD est clairement un opus à part dans la saga, jetant un œil lointain sur la mythologie mise en place et se jouant d'elle comme pouvait le faire Wes Craven avec son FREDDY SORT DE LA NUIT. Ce huitième volet est également l'occasion de retrouver l'acteur Lance Henriksen, lequel n'a jamais participé à la saga avant cela mais reste cher au cœur des amateurs de cinéma fantastique, notamment pour ses prestations dans ALIENS, AUX FRONTIERES DE L'AUBE et la saga PUMPKINHEAD.