|
 Carrément
décalée et fantasque, Elfie est une jeune femme aimant les
animaux alors qu'elle réside dans un village paumé peuplé
de chasseurs. Du coup, pour échapper à sa réalité,
elle se prend pour une détective privée ce qui la fait passer
pour une originale auprès de ses voisins. Et, justement, une nouvelle
famille s'installe dans les parages. Encore une famille de chasseurs qui
a voyagé partout sur la planète pour avoir traqué
toutes sortes de gibiers prestigieux. Ils vont dès lors attirer
l'admiration de tous les villageois et il n'y a que Elfie qui pressent
une entourloupe. Voilà une comédie qui s'annonce plutôt
délirante et il n'y a donc rien de surprenant en découvant
qu'il s'agit d'une production britannique. Apparemment ELFIE
HOPKINS fut envisagée pour un tournage en 3D mais, à
l'évidence, l'idée a semble t'il été depuis
abandonnée.
ELFIE
HOPKINS
|
|
 Cela
faisait déjà pas mal de temps qu'une suite à THE
WICKER MAN était dans l'air. Au final, THE
WICKER TREE s'annonce comme une relecture du film original mais
la chose a été écrite et réalisé par
Robin Hardy
lui-même. Le cinéaste britannique reprend au passage le comédien
Christopher Lee
dans ce métrage où trois Américains plutôt
religieux décident de faire un voyage en Ecosse. Ils échouent
dans une petite bourgade où les habitants suivent des croyances
très différentes des leurs. La bande annonce fait bougrement
envie avec une mise en image qui semble particulièrement bien soignée…
Espérons que le métrage sera distribué rapidement
dans nos contrées !
THE
WICKER TREE
|
|
 THE
FRAÜLEIN AND THE SANDMAN est un petite production suisse qui
remporte un franc succès dans les festivals indépendants
américains après avoir multiplié les nominations
aux Césars locaux. L'histoire se focalise sur Benno, un célibataire
bougon qui s'aperçoit un beau matin qu'il se met à perdre…
du sable ! Tandis que la vie de Benno devient vite un enfer, il comprend
peu à peu que ses pertes de sable ont lieu dès qu'il se
met à mentir. Notre héros va désormais devoir vivre
dans la vérité et commencer à accepter le fait qu'il
est amoureux de sa voisine, une jeune femme quelque peu outrancière,
qu'il prenait jusqu'alors soin de martyriser. Frais et touchant, THE
FRAÜLEIN AND THE SANDMAN est un très joli film ayant
pour ambition de vous lâcher sur un petit nuage de bonheur. On appelle
ça un "feel good movie", et c'est plutôt rare par
les temps qui courent.
THE
FRAULEIN AND THE SANDMAN
|
|
 Vous
vous souvenez des COLD PREY et son tueur givré
sur fond de magnifiques décors naturels ? Si le cadre enneigé
est respecté avec BLOOD RUNS COLD, Sonny
Laguna, co-réalisateur de MADNESS, propose
un slasher un peu différent. Il faut dire que le cinéaste
suédois n'a pas du tout les mêmes moyens. A vrai dire, le
film va être réalisé avec seulement l'équivalent
de 5000 dollars, c'est à dire pas grand chose. Qu'importe, l'équipe
se rattrape avec de l'ingéniosité et surtout une grosse
générosité sur les séquences gores. Le film
sera d'ailleurs plutôt bien accueilli ce qui mène le cinéaste
a embrayer directement sur ce qui pourrait être considéré
comme une suite, WITHER déjà tourné
et en phase de post-production.
BLOOD
RUNS COLD
|
|
 Deux
cinéastes français ont mis en boîte MORKE
SJELER. Le titre paraît un peu cryptique mais il faut préciser
que ce long métrage n'est pas de la même nationalité
que celle des deux réalisateurs. En effet, il nous vient de Norvège
où oeuvrent César
Ducasse et Mathieu
Peteul. Cela dit, le titre se transforme en un (trop ?) passe-partout
DARK SOULS pour sa commercialisation à l'international.
Dommage car peu percutant surtout lorsque l'on découvre la bande
annonce avec son agresseur armé d'une perceuse. Mais ne vous y
trompez pas car il ne s'agit pas d'un slasher bricoleur. Ou plutôt,
dans le film, les victimes ne succombent pas à la perceuse mais
continue de vivre avant qu'il ne décède de manière
encore plus horrible !!!
MORKE
SJELER
|
|
 Petit
coup d'œil du côté des Pays Bas avec un film de Hanro
Smitsman qui a déjà pas mal d'œuvres à son
compteur bien que la plupart d'entre elles ne soient pas vraiment connue
en dehors de leurs frontières nationales. Avec DUSK,
le cinéaste braque sa caméra sur un groupe de jeunes qui
découvrent le cadavre de l'une de leurs amis, âgée
de quinze ans, dans une rivière. Evidemment, la question se pose
de savoir de quelle manière elle a pu être se retrouver au
fond de l'eau. Prise de bec, tensions et flash-backs amèneront
leur lot de révélation au sein du groupe de jeunes pour
ce qui semble être avant tout un drame social autour d'un fait divers.
DUSK
|
|
 Les Italiens de FilmExport Group s'occupent de gérer
les droits d'œuvres audiovisuelles ou de faire de la distribution.
Dans leur catalogue, on trouve ainsi le prochain DRACULA
3D de Dario
Argento. Mais ce n'est pas le seul cinéaste réputé
à se tourner vers le relief en Italie et dont le film sera représenté
par FilmExport Group. En effet, l'esthète de la fesse italienne
va donner du volume aux courbes de ses comédiennes dans WHO
KILLED CALIGULA ?. Projet de film assez surprenant puisque le cinéaste,
Tinto Brass,
avait déjà mis en scène un CALIGULA
à la fin des années 70, métrage renommé, entre
autres, de par son budget et son casting pharaonique pour un film érotique.
En pré-production, le métrage ne réussira probablement
pas à réunir une distribution aussi prestigieuse que celle
du CALIGULA original (Malcolm
McDowell, Peter
O'Toole, John
Gielgud, Helen
Mirren…). A vrai dire, pour l'instant, aucun comédien
n'est clairement attaché au projet et on ne connaît que le
sujet du film. A savoir que l'empereur Caligula meurt bêtement lors
d'une visite dans un lupanar antique. Embarrassé, ses conseillers
camouflent son décès et mettent sur le trône un sosie
qui était jusque là emprisonné. Le but étant
d'organiser un complot de manière à assassiner la doublure
tout en donnant un côté plus respectable à la mort
de l'empereur ! S'ensuivront quiproquo et scènes de fesse en 3D
pour cette comédie érotique dont le tournage se déroulera
en partie en Tunisie et dont le budget de six millions de dollars s'avère
largement inférieur au premier CALIGULA. Date
de livraison prévue quelque part en 2012 pour cette coproduction
italo-européenne.
|
|
 Toujours
dans le domaine de l'érotisme, FilmExport Group propose
une nouvelle adaptation de Mémoires de Fanny Hill de John
Cleland, un ouvrage érotique datant du XVIIIème siècle.
Déjà porté à l'écran à plusieurs
reprises, on se souviendra surtout de la production anglo-germanique des
années 80 avec, dans des rôles secondaires, Oliver
Reed et Shelley
Winters. C'est donc du côté de l'Italie que la fameuse
courtisane revient à l'écran devant la caméra d'un
obscur May Chio Dimao
qui vise clairement le marché international puisque le métrage
a été tourné en langue anglaise. C'est d'ailleurs
pourquoi la majeure partie du casting est anglo-saxon à l'instar
de l'actrice principale, Zoe
Simpson. Curieusement, la bande annonce de FANNY HILL
donne l'impression de découvrir les images d'un métrage
érotique des années 70, ce qui, quelque part, est plutôt
un compliment...
FANNY
HILL
|
|
 Toujours
chez FilmExport Group, on pouvait aussi découvrir le dernier
Claudio Fragasso.
Toutefois, il est bien loin le temps où le cinéaste emballait
TROLL 2 ou encore s'acoquinait avec Bruno
Mattei sur des bidules comme ROBOWAR. Le cinéaste
s'est donc éloigné du Cinéma Fantastique et nous
propose ce coup-ci DIRTY WAR. Un thriller que l'on
nous annonce comme politisé à l'instar des polars italiens
des années 70. Avec DIRTY WAR, Claudio
Fragasso narre ainsi la situation de soldats qui, une fois démobilisés,
sont atteint de cancer. Le héros va alors envers et contre tout
tenter de révéler la vérité à propos
d'armes contaminées à l'uranium et utilisée lors
des événements des Balkans ou du Kossovo.
DIRTY
WAR
|
|
 Il n'y a donc pas de Fantastique chez FilmExport Group
? Et bien, si ! Ils s'occupent de TAGLIONETTO, qui
sera accueilli plus sérieusement hors de l'Italie sous le titre
DEEP WITHIN. D'après les premières
photos, on pourrait penser à un giallo
surtout que certains clichés font vaguement penser à L'OISEAU
AU PLUMAGE DE CRYSTAL. Néanmoins, le sujet semble s'en éloigner
puisqu'il suit le parcours d'une psychologue qui part en vacances avec
ses enfants. C'est dans ce cadre qu'un ami avocat lui demande de faire
l'évaluation d'un jeune homme qui vient d'assassiner deux membres
de sa famille de manière atroce. Peu enclin à sortir de
son oisiveté estivale, elle décide tout de même de
rencontrer le meurtrier ce qui ramènera de douloureux souvenir
de son passé. Et malheureusement de nouveaux meurtres vont alors
survenir…
DEEP
WITHIN
|
|
 En
découvrant l'affiche de WAR GAMES, on pense
tout de suite à un film post-apocalyptique avec une pandémie
à la clef. Pas de bol, cette production italienne n'a strictement
rien à voir. Le métrage est un survival au sujet pour le
moins basique. Une bande de jeunes décide d'aller dans un endroit
isolé pour s'adonner au paint-ball. Et, comme souvent dans les
endroits isolés, ils tombent sur un groupe paramilitaire qui a
une idée fort différente des jeux guerriers. Nos héros
fêtards se retrouvent ainsi pourchassés par des soldats bas
de plafond. Oui, on avait prévenu, le sujet fait dans le déjà
vu et il n'y a plus qu'à espérer que le métrage soit
au moins efficace !
WAR
GAMES
|
|
 On
sort de l'Europe et on s'oriente vers l'Israel, pays bien peu prolifique
métrage fantastique. Avec RABIES, nous n'aurons
pas droit à une histoire à propos du virus de la rage. L'histoire
se focalise sur un frère et une sœur qui veulent se mettre
au vert et se retrouve donc dans un lieu isolé en pleine forêt.
Ah ? On vous l'a déjà fait ? Et si on vous dit qu'ils vont
croiser le chemin d'un psychopathe, ça ne vous surprend pas non
plus ? Mince, alors ! Cependant, le film bénéficie d'un
bon bouche à oreille au sein des festivals où il est passé
et il semblerait que sur un postulat de départ plutôt bâteau,
le réalisateur du film mène plutôt astucieusement
sa barque !
RABIES
|
