20. Animation

Le nouveau long métrage d'animation de Mamoru Hosoda, réalisateur de LA TRAVERSEE DU TEMPS, devrait sortir cet été sur les écrans japonais. Se déroulant dans un futur proche, SUMMER WARS s'interrogera sur les problèmes des univers virtuels offerts par internet. Un étudiant accro à Oz, une ville virtuelle en ligne, est invité par une amie à passer l'été à la campagne. Il accepte mais son existence numérique parallèle va le poursuivre. Confectionné par la même équipe que LA TRAVERSEE DU TEMPS, le métrage devrait en toute logique faire parler de lui dans nos contrées prochainement.

SUMMER WARS


Adapté à de nombreuses reprises au cinéma, l'histoire du samouraï Miyamoto Musashi revient sous la forme d'un dessin animé écrit et supervisé par Mamoru Oshii. C'est d'ailleurs le studio d'animation Production I.G, responsable de GHOST IN THE SHELL, qui s'est occupé de la création du film. Autant dire que ce MUSASHI : THE DREAM OF THE LAST SAMURAI suscite pas mal d'attente puisque le sujet se prête autant à des considérations philosophiques qu'à de violents combats au sabre. Le métrage sort ces jours-ci, le 13 juin, au Japon.

MUSASHI


Bien qu'annoncés depuis 2005, Ken le Survivant et la saga Shin Kyuseishu Densetsu (Fist of the North Star : La Légende du Véritable Sauveur) ont jugé bon de re-pointer le bout de leur nez à Cannes, se rappelant ainsi au souvenir des distributeurs internationaux. Il faut dire que le premier opus, L'ERE DE RAOH, avait bénéficié d'une sortie assez événementielle, notamment en France où il fut diffusé en salles en mai 2008. Le studio North Star Pictures entend donc fort logiquement connaître un succès similaire avec les quatre volets suivants, tous bouclés entre 2006 et 2008. Les deuxième et quatrième chapitres, respectivement LA LEGENDE DE JULIA et LEGEND OF TOKI, sont pour leur part des OVA de soixante minutes édités en DVD au Japon en 2007 et 2008. Si le sort du film vidéo dédié à Toki est encore inconnu en France, il est en réalité fort probable qu'il suive le modèle de Julia qui s'installera directement chez nos revendeurs de disques dans les jours qui viennent (le 10 juin 2009). Le troisième chapitre, LEGEND OF RAOH : CHAPTER OF FIERCE FIGHT est quant à lui un métrage de cinéma que les Nippons ont découvert en salle en 2007. Ultime volet de la saga, LEGEND OF KENSHIRO est lui aussi un film taillé pour les salles obscures et si le Japon a pu en profiter en fin d'année dernière, aucune échéance n'a encore été fixée pour la France… En attendant, ces métrages cherchaient de nouveaux horizons lors du Marché du Film.

 

Nous aurions tendance à l'oublier mais DeVilDead est aussi nourri d'amour et de tendresse. C'est pourquoi nous vous invitons à revenir en 1996, à une époque où le fabriquant de jouets Bandaï fit entrer dans nos vies d'étranges petites créatures virtuelles. Pour le moins envahissantes, celles-ci nous "bipaient" toutes les cinq minutes pour être nourries, lavées, caressées ou couchées… Bien évidemment, la mémoire vous revient et vous vous souvenez maintenant de ces braves Tamagotchis que vous avez dû finir par laisser crever au fond d'un tiroir ! Ne culpabilisez pas cependant car les bougres reviennent en force, plus vivaces que jamais et armés de leur seul sourire benêt. La branche animation de Bandaï nous propose en effet de replonger dans la "Tamagotchi-mania" grâce au fort bien nommé TAMAGOTCHI, THE MOVIE. Le concept de base du Tamagotchi reposant sur l'interaction avec le joueur, il semble évident que le long métrage dédié a dû broder un maximum. Reste que cela n'a jamais fait peur au géant japonais qui avait déjà, dès 1997, coproduit un animé vidéo d'une quarantaine de minutes. A la mi-2007, Bandaï annonce donc qu'ils vont récidiver via un long cette fois-ci destiné aux salles obscures. Afin de seconder la sortie cinéma prévue pour décembre de la même année, Bandaï annonce l'arrivée conjointe d'une série animée nommée LET'S GO! TAMAGOTCHI. Cette série sera doublée en japonais et en anglais puis diffusée gratuitement sur YouTube. Cette "préparation médiatique" remplira parfaitement son rôle puisqu'à son arrivée en salles, TAMAGOTCHI, THE MOVIE prendra directement la troisième place du box-office nippon. Nombreux sont donc les malheureux parents qui auront eu à subir l'histoire de Tanpopo, jeune fille envoyée sur la planète des Tamagotchis par Mametchi, Tamagotchi scientifique barré et manifestement incompétent. Nombreux sont également les parents qui auront dû remettre la main à la poche en 2008 lorsque sortit le DVD dans les bacs internationaux. Que ceux-ci continuent de pleurer car Bandaï enfonce le clou en éditant une toute nouvelle aventure dès le 26 juin 2009. Intitulé TAMAGOTCHI, HAPPIEST STORY IN THE UNIVERSE !, ce direct-to-video nous comptera là encore l'histoire d'un Mametchi ayant découvert comment entrer dans les livres pour y collecter la joie qui s'y trouve…
L'indéniable succès commercial de cette étonnante résurrection Tamagotchienne ne semble cependant pas contenter Bandaï qui s'installait donc cette année au marché du film de Cannes dans le but d'y vendre encore et toujours les droits de ses poules aux œufs d'or. Vous voilà donc prévenus très chers parents : il est fort probable que votre charmant bambin vienne cette année vous taper des sous afin de faire l'acquisition de ces indispensables métrages, incroyables aventures au pays des créatures flashies et crispantes de Bandaï.

TAMAGOTCHI, HAPPIEST STORY IN THE UNIVERSE !


Si l'on connaît en France Shinsuke Sato pour des métrages traditionnels tels que PRINCESS BLADE, le cinéaste se tourne vers l'animation en images de synthèse en compagnie d'un auteur de livres pour enfants. Produit par Production I.G, OBLIVION ISLAND : HARUKA AND THE MAGIC MIRROR sera distribué dans les salles japonaises cet été par la Toho. Le film suit l'histoire d'une petite fille qui passe dans un monde parallèle où des créatures magiques rassemblent les objets que les enfants oublient derrière eux. La jeune Haruka n'ayant rien à faire sur cette île étrange, il va lui falloir pas mal d'ingéniosité pour revenir dans notre monde réel alors que le dirigeant des lieux va tenter de lui mettre des bâtons dans les roues ! L'influence de Lewis Carroll n'est pas loin puisque notre jeune héroïne entre dans ce monde étrange en suivant, par hasard, un renard qu'elle suivra tout au long de l'aventure.

OBLIVION ISLAND


Qu'a bien pu faire Takeshi Koike ces six dernières années après son segment "World Record" des ANIMATRIX ? Il peaufinait simplement son long métrage REDLINE ! Dans le futur, la plus violente course de voitures est sur le point de débuter. Mais en plus de devoir contrecarrer les concurrents, les participants vont aussi devoir survivre aux assauts des troupes militaires du gouvernement ayant interdit ce type de compétition. Sorte de versions "hard" de SPEED RACER, ce REDLINE a été entièrement dessiné et animé à la main ces quatre dernières années (sans compter la préparation qui a pris autant de temps en amont).

REDLINE


Etant donné qu'un virus transforme les humains en statue de pierre, plus d'une centaine d'infectés sont congelés dans l'espoir qu'un remède sera trouvé dans l'avenir. Seulement, au réveil, on offre pas du tout de solution aux sept seuls survivants qui n'ont aucune idée de ce qui a bien pu se passer durant leur sommeil. Ce qui est certain, c'est que des monstres rôdent et que nos héros vont devoir survivre à leurs assauts tout en espérant que le virus ne les fige pas définitivement ! Il s'agit bien sûr de l'adaptation d'un manga sous la forme d'un dessin animé reprenant le même titre, KING OF THORN, et prévu pour une sortie dans les salles japonaises.

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Dossier réalisé par
Eric Dinkian, Francis Barbier, Xavier Desbarats, Sandrine Ahson & Christophe Lemonnier