CRITIQUE : LA CASA MUDA (THE SILENT HOUSE)
Après KERAMAT, réponse indonésienne aux films type LE PROJET BLAIR WITCH, on va de l'autre côté de la planète. Car LA CASA MUDA, titré à l'international THE SILENT HOUSE, nous vient d'Uruguay. Problème, le métrage est, lui aussi, un film usant de la caméra subjective et donc se rattachant quelque peu aux faux documentaires. Probablement conscient que cela ne suffisait pas pour sortir du troupeau, le cinéaste s'est infligé une autre contrainte, celle de réaliser le film en un seul plan séquence. D'autres l'avaient déjà fait aussi mais, à priori, c'est la première fois que les deux concepts se confondent dans un même film. Est-ce que c'était vraiment indispensable ? Francis Barbier nous donne la réponse dans sa chronique puisqu'il a pu découvrir le film lors du dernier Marché du Film à Cannes.