La mère ultra-possessive de Lionel est mordue par un singe-rat
de Sumatra. Ce qui a pour effet de la transformer en morte-vivante.
DEAD ALIVE n'est pas le titre original de ce film. Il s'agit en réalité du BRAINDEAD de Peter Jackson. Le réalisateur néo-zélandais nous délivrait, à ce moment-là, ce qui est resté comme le film le plus gore du cinéma. Et pourtant, le film n'est pas des plus glauques et ne fait pas vraiment peur. Non, c'est du bon gros gore qui tache. Des milliers de litres de sang et des maquillages répugnants. Le tout baigné dans un humour potache qui vous fait vous bidonner alors que dans un autre contexte, les même images vous donneraient des nausées.
Bien entendu, un tel film ne risque pas de convenir à tout le monde. Au delà des images chocs, les scénaristes se sont amusés à y placer un tas d'idées totalement folles. Comme ce bébé mort-vivant que Lionel promène dans un parc dans un landau protégé par du fil barbelé. Totalement déjanté et irréverencieux, il s'agit du type de film qu'il serait difficile de voir apparaître dans un grand studio hollywoodien. Depuis, Peter Jackson se partage entre des projets indépendants (HEAVENLY CREATURES et FORGOTTEN SILVER) et de grosses productions (THE FRIGHTENERS et LORD OF THE RINGS). Et pourtant il ne semble pas s'être assagi. Plus de gore outrancier mais toujours des idées irréverencieuses et une grande dose d'humour limite juvénile.
Les différences ne s'arrêtent pas au titre du film puisque DEAD ALIVE se voit amputé de plusieurs scènes par rapport à BRAINDEAD. Voilà qui est plutot redhibitoire. Toutefois, il faut savoir que ce film existe en plusieurs montages différents en fonction des pays ou des éditions. La plus longue se trouvant, à l'heure actuelle, sur le Laserdisc japonais.
Sans vouloir excuser cela, la version américaine du film se laisse voir sans aucun problème. Et ne croyez pas que les scènes expurgées soient les pires moments de ce monument du gore. D'ailleurs si vous appréciez le film, il n'est pas plus mal de se procurer toutes les versions de BRAINDEAD à l'image des différentes éditions de ARMY OF DARKNESS (L'ARMEE DES TENEBRES) par exemple.
Malgré le fait qu'il s'agisse d'un disque en provenance des Etats-Unis, il semble qu'il ne soit pas protégé par un numéro de région. Ainsi, il est possible de l'utiliser sur n'importe quel lecteur.