DU GIALLO MADE IN TESSARI EN BLU RAY

10 juillet 2019 
DU GIALLO MADE IN TESSARI EN BLU RAY

Bonne pioche pour l'excellent éditeur germanophone Camera Obscura. Aujourd'hui 10 juillet est synonyme de sortie du très bon Giallo UNA FARFALLA CON LE ALI INSAGUINATE de Duccio Tessari, sorti uniquement en province chez nous courant 1971 sous le titre de CRAN D'ARRET.

Il arrive sous le titre allemand de BLUTSPUR IM PARK, en lien direct avec le mystérieux assassinat d'une jeune femme (Carole Andre) dans un parc. Le petit ami (Helmut Berger) va tenter de trouver le coupable, ceci d'après un livre de Giorgio Scerbanenco. Une enquête qui n'est pas sans rappeler LA MORT REMONTE À HIER SOIR, autre réalisation de Duccio Tessari de 1970, et inspirée d'un roman du même Giorgio Scerbanenco - mais dont le traitement ici s'avère radicalement différent.

Si un achat vous tente, vous aurez droit à un mediabook région B, 1080p, au format 2.35:1, avec pistes audio italienne et allemande avec sous-titres allemands, un livret en allemand et anglais, ainsi que des nouvelles interviews d'Helmut BergerIda GalliLorella De Luca. Enfin, une analyse que livre le journaliste Fabio Melleli, généralement plutôt bien inspiré. L'édition est limitée à 1000 exemplaires.

Comme plusieurs éditions de Camera Obscura se sont retrouvées en France, il existe donc peut être une chance de voir sortir ce film sur notre territoire, il mériterait largement d'émerger de l'ornière. Nous en avions déjà parlé il y a quelques années via la critique du DVD italien, le film restant encore inédit en France à ce jour.

Visuel du Blu ray allemand, celui anglais de 2016 ainsi que notre critique du dvd italien :

Jaquettes
Jaquette : FARFALLA CON LE ALI INSANGUINATE, UNA
Jaquette : FARFALLA CON LE ALI INSANGUINATE, UNA
Critiques
Rédacteur : Francis Barbier
Photo Francis Barbier
Dévoreur de scènes scandinaves et nordiques - sanguinolentes ou pas -, dégustateur de bisseries italiennes finement ciselées ou grossièrement lâchées sur pellicule, amateur de films en formats larges et 70mm en tous genres, avec une louche d'horreur sociale britannique, une lampée d'Albert Pyun (avant 2000), une fourchettée de Lamberto Bava (forever) et un soupçon de David DeCoteau (quand il se bouge). Sans reprendre des plats concoctés par William Friedkin pour ne pas risquer l'indigestion.
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