Header Critique :  30 DAYS OF NIGHT (30 JOURS DE NUIT)

Critique du film et du Blu-ray Zone A
30 DAYS OF NIGHT 2007

30 JOURS DE NUIT 

La fin de l'année approche et, pour la petite ville de Barrow, cette époque est synonyme d'une nuit d'environ trente jours consécutifs. Perdus au fond de l'Alaska, les habitants commencent donc à prendre leurs dispositions et à déserter pour la plupart les lieux. Pendant ce temps, une poignée de vampires fait le chemin inverse et compte bien profiter de cette longue période d'obscurité pour se livrer à un festin comme on n'en a jamais vu auparavant…

Scénariste de bandes dessinées, Steve Niles débuta sa carrière via d'anecdotiques collaborations pour le compte de Disney. C'est cependant grâce à son travail pour la compagnie Todd McFarlane Productions (TMP) qu'il va réellement trouver ses marques. L'homme prend en effet la suite de Brian Michael Bendis lorsque ce dernier décide de quitter la série de Comics «Hellspawn» qu'il avait lui-même initié. Niles travaille alors en binôme avec le célèbre dessinateur Ashley Wood mais bien vite (à compter du dixième volume), c'est le débutant Ben Templesmith qui prendra la relève… Dès lors, le duo Niles/Templesmith prend vie et en 2001, les deux hommes s'associent pour donner naissance à la bande dessinée «30 jours de nuit». Niles apporte à cette histoire de vampires son amour pour l'horreur «brute» alors que Templesmith y appose son trait spectaculaire et terriblement froid. Le duo remettra l'année suivante le couvert pour un nouveau Comics opposant humains et morts-vivants dans le polar papier «Criminal Macabre». Le succès de «30 jours de nuit» appelle cependant un prolongement qui verra le jour en 2003. «Jours sombres» reprend donc là où le premier volet s'arrête et confronte à nouveau Stella à des vampires désireux de rester anonymes. Dès lors, la machine est lancée : De petites histoires indépendantes voient le jour et les suites se multiplient, avec ou sans la présence des deux créateurs du concept. Parmi les opus disponibles aux Etats-Unis (et arrivant au compte-goutte en France), nous pourrons citer «Return to Barrow», «Bloodsucker tales», «Deadspace», «Spreading the Disease», «Eben and Stella», «Red Snow» et «Beyond Barrow»…

Le succès de cette version papier de «30 jours de nuit» n'est bien entendu pas dû au hasard. Au-delà de la qualité graphique indéniable du produit et de son visuel torturé (nous ne serons pas surpris lorsque Templesmith adaptera «Silent Hill» sur papier en 2004), le Comics part d'un postulat simple et pourtant très inexploité : Les vampires aiment la nuit ? Donnons leur de la nuit ! Une idée brillante puisqu'elle permet de mettre à profit la particularité de certains endroits du globe pour lesquels la nuit s'avère particulièrement longue en hiver. C'est le cas de l'Alaska et plus particulièrement de la petite ville de Barrow qui existe bel et bien et se trouve être la commune la plus au Nord des Etats-Unis. Elle doit son nom au «Point Barrow» nommé ainsi par l'explorateur Sir John Barrow et possède bien évidemment des caractéristiques climatiques hors normes. Barrow atteint ainsi ses températures les plus chaudes en juillet avec une moyenne de 8°C et les plus « fraîches » sont relevées en février avec une moyenne impressionnante de -28°C. Mais le plus étonnant n'est pas là. En effet, lorsque le soleil se lève le 10 mai de chaque année, c'est pour rester à son zénith pendant près de 80 jours ! Ce «jour permanent» (qui n'est évidemment pas propre qu'à Barrow) fût à l'origine du film de Erik Skjoldbjærg, INSOMNIA, dans lequel Stellan Skarsgård était rendu fou par son incapacité à trouver le sommeil. Le film fut d'ailleurs refait aux Etats-Unis un peu plus tard par Christopher Nolan et avec Al Pacino. A l'inverse, c'est en hiver, le 18 novembre précisément, que le soleil disparaît pour une durée de plusieurs jours. C'est donc cette nuit polaire qui sera l'origine, entre autres, du Comics «30 jours de nuit», du métrage suédois TALE OF VAMPIRES en 2006 (qui sous-exploite malheureusement le concept) puis de l'adaptation 30 JOURS DE NUIT dont il est question ici…

Il fût un temps envisagé que Sam Raimi se charge de la réalisation du film mais, bien vite, l'homme décidera de n'être que producteur via sa société Ghost House Pictures. A la vue des navets jusqu'alors engendrés par la firme (BOOGEYMAN, RISE…), le spectateur et/ou amateur du Comics d'origine ne peut dès lors qu'être inquiet. Un doute légitime qui se change cependant très rapidement en curiosité lorsque David Slade se voit finalement confié la mise en scène du projet. L'homme n'a alors qu'un seul long métrage à son actif mais force est de reconnaître que son HARD CANDY n'a pas laissé indifférent en remportant notamment trois prix (dont celui du meilleur film) au Festival de Sitges. Slade partira de plus sur de bonnes bases puisque Steve Niles lui-même participera à l'écriture du scénario en compagnie de Stuart Beattie (COLLATERAL) et de Brian Nelson déjà responsable du script de HARD CANDY.

Si la présence de l'auteur du matériau d'origine rassure et semble être le gage d'un portage réussi, il n'est cependant pas synonyme de «copie conforme». En effet, loin d'un SIN CITY par exemple qui se contentait de coller au Comics image par image, 30 JOURS DE NUIT a fait l'objet d'un véritable et talentueux travail d'adaptation pour son passage sur grand écran. Steve Niles décide ainsi de supprimer l'une des sous-intrigues de la bande dessinée qui montrait une organisation secrète espionner les agissements des vampires. Mis au courant de leurs projets concernant Barrow, ces mystérieux individus envoyaient alors l'un des leurs pour filmer le massacre et ainsi révéler au monde l'existence des non-morts... Une autre intrigue a elle aussi été «oubliée» lors du passage sur pellicule : il s'agissait d'un conflit entre une bande de jeunes et fougueux vampires et un «Maître», bien plus sage et raisonné… Ne pleurons pas cependant sur ces coupes puisqu'elles permettent en réalité de dynamiser un récit qui en avait fort besoin. De plus, le Comics souffrait d'un véritable problème de gestion de l'unité temporelle. L'arrivée des vampires était fort soignée, de même que le violent dénouement de l'histoire. En revanche, les trente journées de nuit étaient étrangement bazardées en quelques pages ! Un constat bien étrange face à une aventure au titre pourtant très explicite…

Dans son métrage, David Slade tente donc de palier ce problème d'ellipse temporelle et y parvient dans une certaine mesure. Entendez par là que l'on a encore ici le sentiment que les semaines passent vite mais cela n'a plus rien à voir avec le véritable gouffre de la bande dessinée d'origine. Ainsi, après une magnifique introduction (des étendues glacées, un superbe coucher de soleil…) et une présentation rapide mais efficace des protagonistes, 30 JOURS DE NUIT embraye directement sur l'arrivée des vampires. Suggestive et incroyablement maîtrisée, celle-ci se fait essentiellement par le biais du personnage de Stella, joué par Melissa George. Déjà fort inquiétée par la présence de cadavres de chiens et la destruction de l'unique antenne radio, l'héroïne découvre donc par l'intermédiaire de ses jumelles l'effroyable réalité. Le spectateur, impatient, devra pour sa part se contenter du visage pétrifié de l'actrice et d'une réplique donnant le «Go !» à une incroyable frénésie de violence. Dans sa structure, cette séquence évoque bien évidemment le cinéma fantastique dit «classique» au sein duquel le suggestif était privilégié au démonstratif. Ce sentiment sera du reste amplifié par un travail de photographie exceptionnel faisant la part belle au noir (la nuit) et au blanc (la neige, omniprésente). Mais bien vite, ces images très contrastées accueillent une composante d'un rouge carmin particulièrement envahissant. Les séquences gores explicites se succèdent donc pour ne laisser bien vite que quelques survivants tapis dans l'ombre.

Manifestement à l'aise avec le genre horrifique, Slade alterne sans peine les styles et cumule par ailleurs les références au cinéma «d'antan». Ainsi, une bonne part du mois de pénombre relève du huis clos écrasant alors que d'autres séquences (la fillette servant d'appât, la recherche de vivres, etc...) lorgnent très clairement du côté du Western. La structure de la ville de Barrow (une seule avenue centrale), l'architecture des maisons (sous le plancher desquels on peut ramper) ainsi que l'apparence désertique du lieu nous ramènent là encore au grand Ouest et à ses villes vivants sous le joug d'une horde de bandits… Parfaitement maîtrisée, cette alternance des genres ne serait cependant rien sans une coterie de vampires convaincants. A l'image de ce que le duo Niles/Templesmith avait souhaité pour la bande dessinée, les monstres n'ont ici rien des minets précieux que l'on avait pu nous servir dans les adaptations des romans de Anne Rice et autres copies. Non, dans 30 JOURS DE NUIT, les vampires sont de véritables bêtes sauvages bondissant sur leurs victimes, griffant et décapitant d'un simple revers de main. Leur apparence, clairement inhumaine, a, à l'évidence, fait preuve d'un soin particulier et après la déception JE SUIS UNE LEGENDE, il est bon de constater que les maquillages et le latex ont encore de beaux jours devant eux. Constamment souillés par le sang de leurs proies, défigurés par d'immenses dents et s'exprimant dans une langue que l'on imagine héritée d'un lointain ancêtre transylvanien, les vampires du métrage sont d'authentiques monstres qui participent grandement à la réussite globale du projet.

Face à eux, Josh Hartnett étonne et se montre plutôt convaincant en Shérif dépassé par les événements. La relation qu'entretient son personnage avec Stella s'est vue légèrement modifiée lors du passage sur grand écran mais elle reste très crédible et amène fort logiquement un dénouement des plus tragiques, déjà présent dans le Comics d'origine… Mais au-delà des deux acteurs principaux, c'est bien évidemment Danny Huston qui éblouit avec une prestation des plus terrifiantes et un regard d'une noirceur appuyant sans mal ses propos. La froideur de ses actes, la lucidité de ses agissements et sa stature posée contribuent à en faire un leader implacable et particulièrement charismatique… Fort de tous ces éléments, 30 JOURS DE NUIT a tout du film amené à devenir une référence dans le domaine vampirique. Bien que souffrant d'une légère baisse de rythme en son milieu, le film de David Slade étonne par sa violence sèche et son incroyable beauté. Le réalisateur nous démontre par là même d'une bien belle manière qu'il est un homme à suivre, ce que nous ferons bien entendu en gardant un œil sur l'évolution du projet UNTHINKABLE en cours…

Afin de profiter au mieux du travail de photographie réalisé par Jo Willems, l'édition américaine en Blu-Ray est certainement le meilleur choix possible pour le moment. Edité par Sony aux Etats-Unis, le disque s'avère être «Zone A, B et C» et donc lisible sur toutes les platines Blu-Ray du marché. Pour notre part, nous avons testé la galette depuis une Playstation 3. Compte tenu des restrictions de la machine (pour ceux qui n'ont pas d'ampli HD), nous n'avons malheureusement pas pu tester à leur plein rendement les pistes TrueHD proposées sur les options sonores anglaise et française. Dans les deux cas, nous avons tout de même eu droit à un Dolby Digital 5.1 «classique» d'une clarté réellement impressionnante. Chacune des enceintes délivre alors un son incroyablement pur et parfaitement spatialisé. L'immersion est totale et prend bien évidemment tout son sens lors des séquences d'attaques mais aussi des scènes plus intimistes, comme celles nous montrant les survivants cachés dans un grenier. Dire que l'on approche là de la perfection n'a rien de fantaisiste et seuls les francophones «purs et durs» pourront s'avérer déçus par le doublage en français québécois et non parisien. Ceux qui opteront pour la version originale pourront bien évidemment jouir d'une pleine brouetté de sous-titres parmi lesquels le français trône en bonne place. Sur le plan visuel, le constat est le même et là encore, c'est un émerveillement de chaque instant. L'image très contrastée et particulièrement dynamique du film nous est ici proposée dans un transfert stable, précis et aussi implacable que les monstres qu'il exhibe. Bien entendu, le Blu-Ray respecte le ratio d'origine 2.40 et la définition 1080p offerte par la haute définition est un vrai plus, donnant par moment l'impression d'une fenêtre ouverte sur un monde terrifiant. Sur le pur plan technique, le Blu-Ray de 30 JOURS DE NUIT est de toutes évidences un disque hors normes pouvant aisément servir de disque de démonstration.

Du côté des bonus, le constat est là encore très positif. Commençons tout d'abord par LE gros morceau du disque, à savoir un documentaire de cinquante minutes divisée en huit chapitres traitant chacun d'un aspect précis de la production. Bien que chaque section soit accessible de manière individuelle, une option du menu permet naturellement de visualiser l'ensemble d'un seul trait. Ce documentaire, globalement passionnant, nous est ici proposé en anglais stéréo avec des sous-titrages optionnels en espagnol, portugais, chinois ou thaï. La première partie de ce documentaire nous résume assez brièvement les sept semaines de pré-production avec la recherche d'un lieu de tournage, le calcul du budget estimé et autres points intéressants mais à vrai dire trop vite survolés. Qu'importe car le second chapitre embraye rapidement et nous propose d'assister à l'impressionnante construction de la ville de Barrow sur le sol Néo-Zélandais. On nous dévoile ainsi, via de très larges plans, cette commune factice destinée à être entièrement enneigée et éclairée de manière artificielle. On nous invite par ailleurs à découvrir de magnifiques aquarelles préparatoires ainsi que quelques photographies de la véritable ville de Barrow. La volonté d'authenticité est ici bien présente comme nous l'explique par ailleurs une bonne poignée d'intervenants manifestement ravis d'exposer leur travail. Cette section documentaire de grande qualité cède ensuite sa place à une autre, encore plus passionnante... Bien que trop rarement abordée dans les Making-Of ou autres documentaires, la photographie occupe une place d'importance au sein d'un chantier cinématographique. Dans 30 JOURS DE NUIT, la tâche de Jo Willems fût d'autant plus ardue que l'action devait être exclusivement nocturne et soumise à de régulières tempêtes de neige. C'est donc tout naturellement que l'on évoque ici l'incroyable travail opéré sur l'image afin d'obtenir un résultat tout aussi spectaculaire que celui de Ben Templesmith avec sa bande dessinée. Durant près d'une dizaine de minutes, les anecdotes s'accumulent donc et l'on nous dévoile même comment, via la magie des éclairages, certaines séquences de nuits ont pu être tournée en plein jour et en extérieur. Impressionnant.

Le quatrième chapitre, nommé «Blood, Guts and The Nasty #@$& !», est essentiellement dédié au sang (on y voit des dizaines de couleurs et de textures) et aux nombreuses prothèses utilisées dans le métrage. Ces dernières ont bien évidement une vocation gore et l'on découvrira donc les différentes techniques employées pour mettre en scène de spectaculaires amputations. Bien qu'il ne soit pas profondément innovant, ce document s'avère là encore très intéressant et parfaitement rythmé. Le segment suivant s'intéresse quant à lui aux différentes cascades du film. Encore une fois, l'objectif évident est d'éviter toute redondance. On nous propose donc d'assister à la création de la séquence en voiture sur le toit de laquelle un vampire s'accroche et martèle frénétiquement. Des premiers essais à la prise de vue finale, tous les secrets d'une telle cascade nous serons donc dévoilés. Il en sera de même pour la séquence, a priori «simple» au cours de laquelle une fillette vampirisée saute à la gorge d'un habitant avant d'être rejetée au loin… La sixième portion du documentaire aborde pour sa part les monstres du film. Leur apparence visuelle n'est que très rapidement abordée puisqu'elle est directement héritée du Comics… La featurette préfère donc s'attarder sur la démarche des créatures et sur leur mode d'attaque. La volonté de David Slade nous apparaît ici comme inébranlable et l'homme se montre parfaitement sûr de lui, imposant ainsi une approche violente et animale du mythe… Le segment suivant choisit de faire clairement la distinction entre les séquences tournées de nuit et celles tournées de jour. Les révélations sont en fait assez paradoxales et bien vite, on comprend que l'équipe n'avait pas souvent l'occasion de dormir ! Dès lors, c'est le café qui devient l'acteur principal de cette courte portion d'un intérêt légèrement inférieur aux autres. Le dernier chapitre du documentaire aborde pour sa part le choix des acteurs et leur donne bien évidemment la parole. On apprendra ainsi que Josh Hartnett a, pour l'occasion, réalisé la plupart de ses cascades et que Melissa George s'est chargée d'exécuter elle-même les séquences de conduite sur neige. Rien de fabuleux toutefois mais cela suffit à clore ce documentaire d'une grande valeur, montée de manière très dynamique et faisant preuve d'une véritable intelligence dans son découpage. L'ensemble est assez décontracté mais regorge en réalité d'informations pertinentes. Les intervenants sont nombreux et apportent, la plupart du temps, des clefs aidant à une meilleure appréhension de ce que peut être une aventure comme 30 JOURS DE NUIT...

Le bonus suivant est pour sa part moins glorieux. Il s'agit en effet d'un commentaire audio dans lequel Josh Hartnett, Melissa George et Rob Tapert (producteur) oeuvrent de concert pour tenter de lever le voile sur les mystères de fabrication du film. Un bien grand mot en réalité puisque leurs propos s'avèrent la plupart du temps très redondants avec ceux du documentaire, aspect «technique» en moins. Entendez par là qu'il est toujours plus intéressant d'entendre le responsable de la photographie évoquer un magnifique coucher de soleil qu'un trio d'individus qui n'ont guère plus à dire que «c'est beau» ! Reste qu'on nous délivre tout de même quelques informations et que Rob Tapert parvient à maintenir un rythme qui n'ennuie pas. Il s'agit à vrai dire là d'une véritable gageure tantJosh Hartnett semble irrémédiablement attiré dans les bras de Morphée… Le ton détendu et les quelques touches d'humour ne suffisent cependant pas à pallier l'absence d'un réalisateur que l'on a pourtant découvert très impliqué dans le documentaire.

Le Blu-Ray ici chroniqué nous propose par ailleurs un bonus exclusif qui n'apparaît donc pas sur l'édition DVD américaine. Il s'agit en fait d'une galerie de photos développée en Java mettant l'accent sur les similitudes entre le film et le Comics. En réalité, ce comparatif nous montre ce qu'il veut bien montrer et s'avère même par instant mensonger. Nous prendrons pour exemple l'image d'une explosion qui, dans le film, est provoquée par un chasse-neige. Bien que le résultat soit visuellement très similaire, c'est la chute d'un hélicoptère qui en est la cause dans la bande dessinée. Cet hélicoptère est issu d'une sous-intrigue qui n'apparaît à aucun moment dans le métrage et inversement, l'accident vu dans le film n'a jamais lieu dans le récit papier. Autrement dit, certaines séquences comparées n'ont absolument aucun lien entre elles ! Ce document ne permet donc que de comparer graphiquement les deux supports mais ne démontre en aucun cas la fidélité scénaristique de l'œuvre de David Slade. Reste que c'est là l'occasion pour nous de profiter de quelques sympathiques images du Comics en haute définition via une interface propre au Blu-ray…

Nous finirons le tour de ce disque avec les différentes bandes annonces qui nous sont offertes. La bande promotionnelle en faveur du Blu-Ray se lance pour sa part automatiquement à la lecture du disque mais il sera possible de la rejouer à volonté via le menu des bonus. Quatre bandes annonces de métrages à venir nous sont par ailleurs proposées en version originale non sous-titrée. Nous noterons à ce sujet l'absence regrettable des teasers et trailers de 30 JOURS DE NUIT… Enfin, le spectateur pourra s'exploser la rétine avec une terrifiante publicité en CGI très datés en (dé)faveur d'un site web américain que, de fait, nous avons un peu peur de visiter !

Rédacteur : Xavier Desbarats
Photo Xavier Desbarats
Biberonné au cinéma d'action des années 80, traumatisé par les dents du jeune Spielberg et nourri en chemin par une horde de Kickboxers et de Geishas, Xavier Desbarats ne pourra que porter les stigmates d'une jeunesse dédiée au cinéma de divertissement. Pour lui, la puberté n'aura été qu'une occasion de rendre hommage à la pilosité de Chuck Norris. Aussi, ne soyons pas surpris si le bougre consacre depuis 2006 ses chroniques DeViDeadiennes à des métrages Bis de tous horizons, des animaux morfales ou des nanas dévêtues armées de katanas. Pardonnez-lui, il sait très bien ce qu'il fait...
47 ans
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Un film nerveux et particulièrement méchant
Une édition Blu-Ray magnifique
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L'édition vidéo
30 DAYS OF NIGHT Blu-ray Zone A (USA)
Editeur
Sony
Support
Blu-Ray (Double couche)
Origine
USA (Zone A)
Date de Sortie
Durée
1h53
Image
2.35 (16/9)
Audio
English Dolby Digital HD 5.1
Francais Dolby Digital HD 5.1
Spanish Dolby Digital 5.1
Portuguese Dolby Digital 5.1
Thai Dolby Digital 5.1
Sous-titrage
  • Anglais
  • Français
  • Supplements
    • Commentaire audio de Josh Hartnett, Melissa George et Rob Tapert
      • Documentaire décomposé en 8 parties (50mn19)
      • Pre-production
      • Building Barrow
      • The Look
      • Blood, Guts and The Nasty #@$& !
      • Stunts
      • The vampires
      • Night Shoot
      • Casting
    • Galerie de 30 photos
      (bonus en Java exclusif au Blu-Ray)
    • Une bande promotionnelle pour le Blu-Ray
      • Bandes annonces
      • Sleuth
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      • Walk Hard : The Dewey Cox Story
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