2. De Berlin à Cinecittà
 En 1954, il est un officier nazi dans DES ENFANTS, DES MERES 
  ET UN GENERAL (KINDER, MUTTER UND EIN GENERAL) de Laslo 
  Benedek. Une courte composition qui marque alors profondément un 
  jeune spectateur de douze ans, nommé Werner 
  Herzog
 Il tourne encore quelques films, dont deux américains, 
  mais ne débute véritablement sa prolifique carrière qu'à 
  partir de 1960 avec la série des "Edgar Wallace". Inspirées 
  du romancier anglais, ces productions allemandes connaissent un gigantesque 
  succès en Europe. Dans ces histoires de machinations, de manoirs hantés 
  et de meurtres inexpliqués, Kinski 
  a bien sûr le rôle du sadique, du jumeau diabolique ou de l'aliéné. 
  Il en tournera quinze, dont LE VENGEUR DEFIE SCOTLAND YARD (DER RACHER, 
  1960) de Karl Anton, LE CRAPAUD MASQUE (DER 
  SCHWARZE ABT, 1963) de Franz 
  Josef Gottlieb et LA MAIN DE L'EPOUVANTE (DIE 
  BLAUE HAND, 1967) de Alfred 
  Vohrer.
 En 1954, il est un officier nazi dans DES ENFANTS, DES MERES 
  ET UN GENERAL (KINDER, MUTTER UND EIN GENERAL) de Laslo 
  Benedek. Une courte composition qui marque alors profondément un 
  jeune spectateur de douze ans, nommé Werner 
  Herzog
 Il tourne encore quelques films, dont deux américains, 
  mais ne débute véritablement sa prolifique carrière qu'à 
  partir de 1960 avec la série des "Edgar Wallace". Inspirées 
  du romancier anglais, ces productions allemandes connaissent un gigantesque 
  succès en Europe. Dans ces histoires de machinations, de manoirs hantés 
  et de meurtres inexpliqués, Kinski 
  a bien sûr le rôle du sadique, du jumeau diabolique ou de l'aliéné. 
  Il en tournera quinze, dont LE VENGEUR DEFIE SCOTLAND YARD (DER RACHER, 
  1960) de Karl Anton, LE CRAPAUD MASQUE (DER 
  SCHWARZE ABT, 1963) de Franz 
  Josef Gottlieb et LA MAIN DE L'EPOUVANTE (DIE 
  BLAUE HAND, 1967) de Alfred 
  Vohrer.
 En 1965, Klaus 
  Kinski rencontre Sergio 
  Leone. S'il est rarement dithyrambique sur les cinéastes avec lesquels 
  il travaille, il couvre l'inventeur du western italien d'éloges sincères. 
  De son côté, Leone 
  admire profondément Kinski, 
  avec qui il tente à une époque de monter un remake de M 
  LE MAUDITde Fritz 
  Lang, sans succès. Il lui donne alors un rôle de pistolero 
  bossu dans ET POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS, face à 
  Clint Eastwood et 
  Lee Van Cleef. 
  Klaus Kinski profite 
  du succès international de ce western baroque, qui lui vaut d'être 
  choisi par David Lean 
  pour interpréter l'anarchiste Kostoyed dans DOCTEUR JIVAGO. Nouveau 
  triomphe. Kinski 
  décide à cette époque de s'installer à Rome et enchaîne 
  les westerns et les films policiers à un rythme effréné, 
  souvent le temps d'une simple participation. Citons EL CHUNCHO 
  (QUIEN SABE ?, 1966) de Damiano 
  Damiani, LE CARNAVAL DES TRUANDS (AD AGNI COSTO, 1967) de 
  Giuliano Montaldo, LE GRAND SILENCE (IL GRANDE 
  SILENZIO, 1968) de Sergio 
  Corbucci ou encore LA LOI DES GANGSTERS (QUINTERO, LA LEGGE DEI 
  GANGSTERS, 1969) de Siro Marcellini.
 En 1965, Klaus 
  Kinski rencontre Sergio 
  Leone. S'il est rarement dithyrambique sur les cinéastes avec lesquels 
  il travaille, il couvre l'inventeur du western italien d'éloges sincères. 
  De son côté, Leone 
  admire profondément Kinski, 
  avec qui il tente à une époque de monter un remake de M 
  LE MAUDITde Fritz 
  Lang, sans succès. Il lui donne alors un rôle de pistolero 
  bossu dans ET POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS, face à 
  Clint Eastwood et 
  Lee Van Cleef. 
  Klaus Kinski profite 
  du succès international de ce western baroque, qui lui vaut d'être 
  choisi par David Lean 
  pour interpréter l'anarchiste Kostoyed dans DOCTEUR JIVAGO. Nouveau 
  triomphe. Kinski 
  décide à cette époque de s'installer à Rome et enchaîne 
  les westerns et les films policiers à un rythme effréné, 
  souvent le temps d'une simple participation. Citons EL CHUNCHO 
  (QUIEN SABE ?, 1966) de Damiano 
  Damiani, LE CARNAVAL DES TRUANDS (AD AGNI COSTO, 1967) de 
  Giuliano Montaldo, LE GRAND SILENCE (IL GRANDE 
  SILENZIO, 1968) de Sergio 
  Corbucci ou encore LA LOI DES GANGSTERS (QUINTERO, LA LEGGE DEI 
  GANGSTERS, 1969) de Siro Marcellini.
 Dans son tout premier film, COPLAN SAUVE SA PEAU 
  (1967), Yves Boisset 
  confie à Kinski 
  le rôle d'un sculpteur, qui organise à Istanbul des séances 
  de spiritisme pour entrer en contact avec le Marquis de Sade. Torse nu, l'acteur 
  impressionne dans cette séquence délirante, où il implore 
  son idole et palpe des statues de femmes. L'année d'après, il 
  incarne Sade en personne dans LES INFORTUNES DE LA VERTU 
  (MARQUIS DE SADE : JUSTINE) de Jesus 
  Franco, un tournage qui lui prend
 deux heures. Il est même Edgar 
  Allan Poe, en 1970, dans l'introduction des FANTOMES DE HURLEVENT 
  (NELLA STRETTA MORSA DEL RAGNO) d'Antonio 
  Margheriti.
 Dans son tout premier film, COPLAN SAUVE SA PEAU 
  (1967), Yves Boisset 
  confie à Kinski 
  le rôle d'un sculpteur, qui organise à Istanbul des séances 
  de spiritisme pour entrer en contact avec le Marquis de Sade. Torse nu, l'acteur 
  impressionne dans cette séquence délirante, où il implore 
  son idole et palpe des statues de femmes. L'année d'après, il 
  incarne Sade en personne dans LES INFORTUNES DE LA VERTU 
  (MARQUIS DE SADE : JUSTINE) de Jesus 
  Franco, un tournage qui lui prend
 deux heures. Il est même Edgar 
  Allan Poe, en 1970, dans l'introduction des FANTOMES DE HURLEVENT 
  (NELLA STRETTA MORSA DEL RAGNO) d'Antonio 
  Margheriti.
Auparavant, il participe aux NUITS DE DRACULA (EL CONDE DRACULA, 1969) de Jesus Franco, dans lequel Christopher Lee reprend son rôle fétiche, loin des studios de la Hammer. Succédant à Alexander Granach et Dwight Frye, Kinski interprète Renfield, un fidèle serviteur du Comte occupé à manger des insectes dans une cellule.