VIDOCQ

Ce matin, nous sommes allés voir la dernière version en date de VIDOCQ. Une débauche d'images pour une débâcle scénaristique et artistique. En effet, la propreté visuelle ferait presque oublier la misère de l'écriture et du jeu des acteurs, Guillaume Canet en tête. Deux combats inspirés d'un MATRIX, ou plutôt d'un PACTE DES LOUPS, si vous voyez ce que je veux dire, un Paris d'une irréprochable propreté pour l'époque (l'action se situe en 1830), une histoire tordue qui se prend les pieds dans sa traîne, bref, rien ne vient plaider en faveur de VIDOCQ, si ce n'est la technique employée : la caméra numérique haute définition. Là, ça le fait, quand même. Mais au mépris du film à proprement parler. Pitof a voulu faire un film spectaculaire. Il n'y parvient qu'à grands renforts d'images et de sons tonitruants, ce qui, finalement, pourrait n'intéresser que vos enceintes et vos écrans lors de la sortie du DVD. Je pourrais vous parler du film, de l'histoire mais non, je me contenterai de vous dire que ce VIDOCQ nous a laissé sur notre faim. Peut être simplement parce que dans VIDOCQ, il y a "VIDE".