CRITIQUE : BLACKARIA (SMIHFF 2009)
A force d'être déçu par les pelletées de films de genre français, on en arriverait à perdre espoir si, de temps à autres, on ne tombait pas sur un métrage qui sort du lot. BLACKARIA en fait partie et ce malgré ce que l'on pourrait qualifier de gros handicap. Car le métrage est produit de manière très indépendante et ne dispose pas des même moyens financiers que certains de ses homologues qui se plantent pourtant en beauté. Pas de moyen mais du talent, du travail et surtout beaucoup de soins sont apportés à cet hommage au giallo. Un vrai... Fait par des connaisseurs qui ne se bornent pas à recycler trois bouts de pelloche vu au détour d'un Argento. Ca fait du bien et Eric Dinkian vous le dit plus longuement dans chronique du film qu'il a pu voir sur grand écran dans le cadre du SMIHFF, Sainte Maxime International Horror Film Festival. Manifestement, le "Teaser" qui se promène commence à dater puisqu'il indique un titre assez ancien et on notera, entre autres, au passage la citation très visible à une scène gore de LA GUERRE DES GANGS de Lucio Fulci.
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