CRITIQUE : LA ROSE ECORCHEE
A la fin des années 60, le cinéma horrifique français est quasi inexistant. Si l'on met de côté LES YEUX SANS VISAGE de Georges Franju ou les vampires de Jean Rollin, pas grand chose ne sort du lot, hormis les co-productions avec l'Italie. Puis arrive LA ROSE ECORCHEE, co-écrit et réalisé par Claude Mulot (LE COUTEAU SOUS LA GORGE, LE SEXE QUI PARLE), conte horrifico-érotique qui connut quelques démélés avec la censure avant de sortir sur les écrans français le 25 septembre 1970.
On y retrouve une jeune Anny Duperey (UN ÉLÉPHANT ÇA TROMPE ÉNORMÉMENT, LE DEMON DANS L'ILE) à ses débuts, tombant amoureuse d'un peintre joué par Philippe Lemaire (LE MIROIR OBSCENE) et qui finit défigurée par une Elizabeth Teissier tout feu tout flamme - qui avait certainement oublié de lui lire son horoscope tragique de la soirée. Et le peintre de tenter de lui greffer un nouveau visage via le très orloffien Howard Vernon. Un petit air de déjà-vu dans le sujet ?
Disponible en DVD chez Mondo Macabro depuis août 2007 mais invisible de manière correcte en France depuis longtemps, l'éditeur français Le Chat qui Fume a entrepris de restaurer (en 4K) le négatif original afin de sortir à la fois un UHD et un Blu Ray.
Nous nous sommes penchés sur le Blu Ray sorti courant 2019 et il suffit de cliquer sur l'image ci-dessous afin de connaître notre verdict :