Critique du film et du DVD Zone 2
ENFANT DU CAUCHEMAR, L' 1989

Alice apprend qu'elle attend un enfant grâce à Freddy Krueger. La bonne nouvelle aurait pu être annoncée d'une meilleure façon. Reste que sa progéniture est la cible du croque-mitaine qui aimerait bien faire basculer l'enfant du côté obscur.

Dire que L'ENFANT DU CAUCHEMAR est un bon film serait une belle exagération. Avec pas mal de bonnes idées et surtout quelques éclaircissements sur la nuit d'horreur de Amanda Krueger, ce qui mena à la naissance du petit Freddy, le cinquième film mis en scène par l'efficace Stephen Hopkins a bien du mal à remonter le niveau d'une série qui s'appauvrit d'épisode en épisode. Quoi qu'il y ait déjà eu pire avec notamment les différentes mésaventures de Jason Voorhees.
Une critique plus détaillée du film est disponible sur la fiche du DVD américain...

Deux des suppléments sont à mourir de rire. Les clips vidéo de groupes de rap ringards nous donnent l'occasion de nous souvenir de chorégraphies gratinées (surtout pour Whodini). A bien y réfléchir, il existe encore pas mal de ces clips de nos jours aux mises en scènes ridicules où des artistes se déhanchent n'importe comment en chantant de la vilaine soupe bien tiède. Avec une bonne douzaine d'années de recul, impossible de ne pas être pété de rire. Le conseil du jour étant donc d'enregistrer des clips déjà limite et d'enterrer la cassette vidéo au fond de votre jardin pendant de longues années. Lorsque vous la ressortirez, vous m'en remercierez !

Whodini "Anyway I Gotta Swing It ?

Comme c'est le cas des autres disques de la série des Freddy, L'ENFANT DU CAUCHEMAR contient quatre vidéos montées à partir d'interviews récentes du réalisateur et de divers collaborateurs. Par exemple, on peut y entendre Stephen Hopkins nous parler de son approche artistique des rêves, ou David Miller s'épancher sur son travail sur les effets spéciaux. Une cinquième petite vidéo anecdotique nous laisse entrevoir durant une trentaine de secondes le travail de direction d'acteur de Stephen Hopkins pendant le tournage alors que Robert Englund acquiesce à ses directives.

Non mentionné sur toutes les critiques des disques français, il existe un supplément sur chaque disque. Normal de ne pas trop l'ébruiter tant sa pertinence est proche du zéro. Sur le menu, il est donc possible d'accéder directement au cauchemar de son choix. Une idée géniale qui ne mène à rien puisque l'on peut déjà arriver au même résultat grâce à une fonctionnalité propre au DVD nommée "Chapitrage". Ne jetons pas la pierre aux éditions françaises puisque cette option existait déjà sur les disques américains pour un résultat tout aussi inutile !

Justement, puisque l'on parle des éditions américaines, sachez que Seven 7 a repris les mêmes éléments pour créer les disques français. C'est donc sans surprise que l'on retrouve les mêmes transferts image qui s'avèrent seulement différents en raison de leur passage du NTSC au système PAL (utilisé en Europe). Le remix Dolby Digital 5.1 a lui aussi été repris alors que deux pistes françaises ont été ajoutées. L'une en mono alors que nous êtions persuadé que le film avait été diffusé en stéréo surround dans les salles françaises (très étrange !) et l'autre remixée spécialement pour l'occasion en 5.1.