Dans sa quête de pouvoir
absolu, Dominateur (Sonny
Chiba) s'empare de toutes les grandes épées les unes
après les autres. Une prophétie lui donne dix ans de gloire
grâce à la conjonction de Vent d'Est et de Nuage. Deux
enfants issus de deux familles qui de toutes façons seront brisées
pour la possession des épées. Forcément, Dominateur
prend sous sa coupe les deux enfants comme s'il s'agissait de ses fils.
Décrié par un grand nombre de personnes, traité de film "mineur" de façon péjorative et avec dédain, STORMRIDERS est loin de faire l'unanimité. Il ne s'agit pourtant rien de plus que d'un Blockbuster. Un film à gros budget fait pour un large public. Le succès fut d'ailleurs au rendez-vous. Rien de surprenant puisque le film tire parti des dernières technologies du moment en s'appropriant l'esthétique des jeux vidéo. Finalement, on reproche à STORMRIDERS d'être un film commercial. Est-il besoin de rappeler que le cinéma est une industrie commerciale. Que l'idée même d'art au cinéma n'était pas l'idée de base. Alors, oui, STORMRIDERS est commercial, il est clinquant et tape à l'oeil. C'est d'ailleurs pour ces raisons qu'un jour, en étant gamin, nous nous sommes mis à aimer les films ! En cela, on peut considérer STORMRIDERS comme une réussite.
Lors de notre critique du disque de Hong-Kong, on s'extasiait de l'image très réussie pour un DVD chinois. Ce dernier ne bénéficiait pas d'un transfert 16/9 et l'on supposait que l'édition française serait, de fait, encore meilleure. Ce n'est pas vraiment le cas. Si la netteté est accrue, l'image ne bénéficie pas de la même colorimétrie. En fait, le contraste est plus agressif et l'image un poil plus sombre. Le rendu plus doux du disque chinois laissait ainsi apparaître certains détails qui se perdent quelque peu sur le disque français. De plus, le transfert français affiche un peu plus d'image en haut et en bas de l'écran (surtout en haut).