Header Critique : WEREWOLF NEXT DOOR, THE (NEVER CRY WEREWOLF)

Critique du film et du DVD Zone 2
THE WEREWOLF NEXT DOOR 2008

NEVER CRY WEREWOLF 

Un mystérieux et séduisant locataire s'installe dans la maison se trouvant à côté de celle de Loren. L'étudiante fascinée par son ténébreux voisin va découvrir assez vite qu'il cache un horrible secret…

Crédité seul au générique pour l'écriture de NEVER CRY WEREWOLF, John Sheppard développe une idée qui semble plutôt originale. Malheureusement, un autre nom paraît manquant dans les personnes remerciées pour ce long métrage produit à destination de la télévision. En effet, NEVER CRY WEREWOLF n'est autre qu'un grossier remake du VAMPIRE... VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ? de Tom Holland. Ce dernier n'a, de toutes façons, probablement pas été consulté pour ce métrage qui impose quelques aménagements de manière à tenter de noyer le poisson. Cela devrait surtout fonctionner sur un public plutôt jeune qui n'a certainement jamais entendu parler de VAMPIRE... VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ?, lequel est sorti dans les salles de cinéma, lui, il y a plus de vingt ans de cela. Le parallèle est d'ailleurs assez confondant entre les deux métrages puisque NEVER CRY WEREWOLF reprend littéralement des passages sans même essayer d'y injecter un tant soit peu de nouveauté. C'est par exemple le cas lorsque l'héroïne épie son étrange voisin par la fenêtre. Le souci, c'est que NEVER CRY WEREWOLF n'arrive jamais à la cheville du film de Tom Holland. Aucune verve particulière ne vient relever les séquences qui s'enfilent sans grande surprise et les effets spéciaux ne font pas non plus preuve de la même générosité.

Comme son titre l'indique VAMPIRE... VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ? s'intéressait au vampirisme. Dans le cas de NEVER CRY WEREWOLF, l'histoire remplace le vampire par une autre créature du bestiaire fantastique, un loup-garou. Un aménagement qui n'a, au final, qu'un impact assez faible sur l'intrigue. Ainsi, on retrouve la ressemblance de la jeune héroïne avec l'ancien amour du personnage maléfique, une idée scénaristique associée en de très nombreuses occasions avec les histoires de vampires et particulièrement Dracula. Les personnages s'avèrent au final sensiblement les mêmes jusqu'à nous imposer une personnalité médiatique devenue «has-been». Kevin Sorbo, ancien HERCULE de la télévision, incarne ici un chasseur réduit donc à signer ses œuvres dans des supermarchés pour la chasse et la pèche. Encore une fois, si l'on compare avec le présentateur d'un show horrifique interprété par Roddy McDowall, cela s'avère peu glorieux. Cependant, la plus grosse erreur est d'avoir donné le rôle du dangereux séducteur à Peter Stebbings qui a bien du mal à faire passer un quelconque magnétisme animal.

Si l'on met de côté la filiation évidente avec VAMPIRE... VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ?, ce qui paraît extrêmement difficile, le film réalisé par Brenton Spencer ne fonctionne pas tellement plus. Le métrage semble un peu fauché et le déroulement de l'intrigue est, par endroit, assez poussif. Le scénariste et le réalisateur n'ont clairement pas pris la peine d'enrichir le métrage et n'insufflent aucune séquence réellement délirante dans ce qui s'annonçait tout de même comme un mélange entre une comédie et un film d'horreur. On pourra difficilement se consoler avec les effets spéciaux qui nous présentent un loup-garou un peu rigide, tout juste à même de projeter quelques giclettes sanglantes ici ou là. Par dépit, il sera toujours possible de reluquer la mignonne Nina Dobrev... Si l'on a vu largement pire dans le domaine des métrages distribués directement en vidéo, NEVER CRY WEREWOLF n'en devient pas pour autant très passionnant !

Pour son arrivée en France, l'éditeur Free Dolphin propose un titre français à NEVER CRY WEREWOLF. Le film devient ainsi dans l'hexagone THE WEREWOLF NEXT DOOR. Un choix qui pourra paraître un poil étrange puisque l'on se retrouve au final avec un titre anglais mais qui a, au moins, le mérite d'être plus explicite que son patronyme original. Le DVD propose de découvrir le film avec un transfert 16/9 à l'image très lissée. Normal, le film a été tourné en vidéo haute définition ce qui se ressent au travers d'une image qui fait donc moins «cinéma». On notera quelques défauts numériques, comme des effets de solarisation, essentiellement sur le générique du film, au début. A ce moment là, la compression semble paniquer en raison de la brume qui s'invite à l'écran. Ces problèmes sont largement moins visibles sur le film en lui-même et on peut se demander si ce souci ne vient pas du côté de la confection du générique lui-même plutôt que du DVD.

Deux pistes sonores sont proposées avec, pour les deux, du Dolby Digital 5.1. Que ce soit la version originale sous-titrée ou bien le doublage français, il ne faut pas s'attendre à un résultat très spectaculaire. Pas de défaut pour autant mais pas non plus de quoi s'extasier. La partie supplémentaire se réduit, quant à elle, à la bande-annonce. Rien de très surprenant pour un métrage dont la finalité n'est certainement pas d'entrer dans les annales du cinéma mais surtout divertir le temps d'une soirée.

Rédacteur : Antoine Rigaud
4 news
635 critiques Film & Vidéo
2 critiques Livres
On aime
Au moins, Nina Dobrev est mignonne
On n'aime pas
Un décalque velu et raté de FRIGHT NIGHT
RECHERCHE
Mon compte
Se connecter

S'inscrire

Notes des lecteurs
Votez pour ce film
Vous n'êtes pas connecté !
-
0 votes
Ma note : -
L'édition vidéo
NEVER CRY WEREWOLF DVD Zone 2 (France)
Editeur
Free Dolphin
Support
DVD (Simple couche)
Origine
France (Zone 2)
Date de Sortie
Durée
1h27
Image
1.78 (16/9)
Audio
English Dolby Digital 5.1
Francais Dolby Digital 5.1
Sous-titrage
  • Français
  • Supplements
    • Bande-annonce
    Menus
    Menu 1 : WEREWOLF NEXT DOOR, THE (NEVER CRY WEREWOLF)
    Autres éditions vidéo