THE BEAST WITH 1 000 000 EYES : HD

16 octobre 2019 
THE BEAST WITH 1 000 000 EYES : HD

Il existe des titres de films excessivement... autres. En voici un : THE BEAST WITH A 1 000 000 EYES, une production B des années 50 qui vend du rêve avec sa "Bête aux 1 000 000 d'yeux". Et son affiche racoleuse, promettant un monstre incroyable ! Mais voilà... de bestiole monstrueuse, on en verra pas le quart de la moitié.

Roger Corman a tripatouillé dedans ; mécontent de la manière dont le film avançait, il a terminé le film sans être crédité au générique. Le film de David Kramarsky révèle vite la bêbête en question : une invasion extraterrestre qui se nourrit du cerveau des animaux et qui donc, voit les humains à travers leurs yeux. Une fusée spatiale (créée par Paul Blaisdell à la hâte) qui atterrit, des jeux de lumière, et hop ! le tour est joué ! Pour 23 000$ de budget déclaré, peu de miracles à attendre.

On trouve au générique Paul Birch, bien connu des amateurs de Bis années 50, puisqu'ayant joué dans un nombre incalculables de films icôniques (et souvent cormaniens) comme DAY THE WORLD ENDEDNOT OF THIS EARTHCINQ FUSILS A L'OUEST, mais aussi QUEEN OF OUTER SPACE ! Et à ses côtés, un petit débutant : Dick Sargent, qui allait devenir ultra célèbre par la suite, pour son rôle de Darrin (Jean-Pierre en VF) dans la série MA SORCIERE BIEN AIMEE pour les 3 dernières saisons.

Le film était sorti en DVD Zone 1 chez MGM courant 2007 dans leur collection Midnite Movies, en double programme avec une autre perle, LE MONSTRE DES PROFONDEURS, en présence de sous-titres français. Là, il arrive en Blu Ray pour la fin de l'année, mais chez Scorpion Releasing. Ce qui signifie du 100% anglophone et région A. Pas plus de détails à ce jour, hormis un format 1.37:1, du 1080p sur un BD 25.

Pour le fun, le visuel du Blu ray, celui du DVD et le film annonce :

Rédacteur : Francis Barbier
Photo Francis Barbier
Dévoreur de scènes scandinaves et nordiques - sanguinolentes ou pas -, dégustateur de bisseries italiennes finement ciselées ou grossièrement lâchées sur pellicule, amateur de films en formats larges et 70mm en tous genres, avec une louche d'horreur sociale britannique, une lampée d'Albert Pyun (avant 2000), une fourchettée de Lamberto Bava (forever) et un soupçon de David DeCoteau (quand il se bouge). Sans reprendre des plats concoctés par William Friedkin pour ne pas risquer l'indigestion.
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