FANZINE SOUL STREET

24 octobre 2016 
FANZINE SOUL STREET

Les amateurs de cinéma Soul, de Blaxploitation et plus globalement de séries B des années 70 connaissent forcément le FanZine «Foxy Bronx» dont les tirages passés sont épuisés depuis belle lurette. Mais voilà quelques temps que la rumeur d'un nouveau numéro fleurissait sur la toile. C'est donc avec un certain enthousiasme que nous annonçons aujourd'hui l'arrivée prochaine d'un nouveau FanZine aux aspirations identiques, intitulé cette fois-ci «Foxy Bronx's Soul Street». Mais si l'objectif reste toujours de vous mener au cœur du cinéma Afro, les ambitions sont clairement revues à la hausse avec un passage du format A5 au format A4, et une bascule du noir et blanc à la couleur  ! Pour le moment, le prix annoncé est de 8 euros, et le nombre de pages fixé à 72.

Au menu de ce numéro, le lecteur pourra se régaler de 9 pages dédiées à un réalisateur oublié de la Blaxploitation  : Chuck McNeil. Le film POOR PRETTY EDDIE sorti chez «Le Chat qui Fume» aura pour sa part droit à 8 pages, tout comme le métrage maudit de Samuel Fuller  : DRESSE POUR TUER. THE BUS IS COMING de Wendell Franklin sera décortiqué sur 6 pages, de même que les accointances entre le cinéma Afro-américain et la Boxe. En plus de cela, vous trouverez des chroniques de disques, l'histoire du gangster hollywoodien Bumpy Johnson, un texte sur la ré-appropriation de la culture Blaxploitation par le Reggae et 4 pages dédiées à THE LIMIT.

Les habitués de DeVilDead pourront en outre se régaler à la lecture d'un article de 11 pages entièrement dédié au Fantastique dans le cinéma Afro, ainsi qu'aux «Race Movies religieux». Ce premier dossier balaiera la période du muet jusqu'aux années 40 avec à la clef nombre de pépites oniriques et ésotériques  !

En attendant donc la sortie prochaine, probablement deuxième quinzaine de novembre, nous vous invitons à découvrir la superbe couverture ainsi que le détail des sujets abordés  :

Rédacteur : Xavier Desbarats
Photo Xavier Desbarats
Biberonné au cinéma d'action des années 80, traumatisé par les dents du jeune Spielberg et nourri en chemin par une horde de Kickboxers et de Geishas, Xavier Desbarats ne pourra que porter les stigmates d'une jeunesse dédiée au cinéma de divertissement. Pour lui, la puberté n'aura été qu'une occasion de rendre hommage à la pilosité de Chuck Norris. Aussi, ne soyons pas surpris si le bougre consacre depuis 2006 ses chroniques DeViDeadiennes à des métrages Bis de tous horizons, des animaux morfales ou des nanas dévêtues armées de katanas. Pardonnez-lui, il sait très bien ce qu'il fait...
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