Entre la suprématie des uns ou des autres, Snake Plissken finit par
trancher net dans un final qui laisse bien loin derrière celui du
premier film.
Cette base
permet à Carpenter
et ses acolytes scénaristes de faire un portrait au vitriol de la
société américaine et de l'humanité en général. Dans le genre, il
y a cette scène ou Valeria
Golino (Taslima), en parlant d'un groupe de personnes, explique
qu'ils sont nouveaux, qu'ils ne font partie d'aucun gang (groupes)
et qu'ils ont simplement peur... Le conformisme en ligne de mire !
Pas le meilleur film de Carpenter,
il est vrai. Mais il s'agit tout de même un film sympathique aux relents
de 'Western' dont le réalisateur est un grand fan. Quoiqu'il arrive,
rien de plus jouissif que de voir un film hollywoodien à gros budget
être détourné de cette manière !