SUPERBIT CHEZ GAUMONT
Derrière une nomination pas très bien trouvée pour les adeptes des jeux de mots moyens se cache une nouvelle collection de DVD dont les premiers éléments viennent d'être mis en vente par Gaumont Columbia Tristar Home Video.
Le fantastique est particulièrement à l'honneur, puisque mis à part DESPERADO, on y trouve LE CINQUIEME ELEMENT, BIENVENUE A GATTACA, JOHNNY MNEMONIC (critiqué auparavant ici) et GODZILLA (lui aussi critiqué ici avant le Superbit). Mais qu'est-ce que le Superbit ? Une tentative de lancer une norme de très haute qualité d'image et de son pour un public élitiste (et bien équipé). Le principe est en lui-même tout bête, éliminer tous les suppléments et toutes les fioritures qui prennent de la place pour ne garder que trois pistes audio : la VO en DTS ainsi qu'en Dolby Surround, et la VF en Dolby Digital. Ne cherchez pas de commentaires audio, de bios, de filmos, de bandes-annonces, ni rien d'autre, vous ne les trouverez pas. Résultat, il reste de la place pour très bien encoder l'image, et ainsi profiter du spectacle dans les meilleures conditions possibles. Conviés à une présentation de la chose projetée sur un écran d'environ 5 mètre de base, nous avons pu voir de larges extraits du CINQUIEME ELEMENT, et le résultat est très concluant, surtout comparé à FINAL FANTASY, présenté sur le même écran, mais lui bourré de bonus. L'image gagne nettement en qualité et en stabilité, le but est bien atteint à ce niveau.
Ce "procédé" reste quand même réservé à un public élitiste, disposant d'un équipement d'assez bonne qualité pour réellement profiter des améliorations apportées par ce "format".
A noter que contrairement aux Etats-Unis, GODZILLA est disponible ici en Superbit. De l'autre côté de l'Atlantique, il faut croire qu'ils ont préféré sortir d'autres films plutôt que celui de Roland Emmerich. Ainsi, on peut trouver là bas, dans le domaine qui nous intéresse, un disque Superbit du DRACULA de Coppola.
On peut aussi se demander pourquoi personne n'a pensé à mettre les suppléments sur un autre DVD et de vendre le tout dans un joli petit boîtier (NDLR : Ca se fait pourtant régulièrement !), mais après tout ça laisse encore une autre possibilité de pouvoir ressortir de nouveau tous ces films...