COFFIN JOE (ZE DO CAIXAO)
22 février 2001
Si le Brésil n'offre pas une production exceptionnelle de films fantastiques, il existe là-bas un personnage pour le moins étonnant. Un documentaire lui a été consacré récemment et fut diffusé dans le cadre du festival de Sundance aux Etats-Unis. Seulement, José Mojica Marins n'est pas un Ed Wood comme beaucoup cherchent à vous le faire croire. Si les deux personnages peuvent se rejoindre, c'est pour l'envie de faire du cinéma et l'amour de la création. Cela s'arrête ici puisque José Mojica Marins n'est pas dénué de talent et a réalisé quelques films pour le moins intéressants malgré des moyens financiers et techniques déficients. C'est le cas de CETTE NUIT, J'INCARNERAI TON CADAVRE ou A MINUIT, J'EMPORTERAI TON AME. Deux productions bizarres où le réalisateur interprète lui-même le rôle qui l'a rendu célèbre. Un rôle qui d'ailleurs a déteint sur le réalisateur au point que nombre de ses apparitions publiques se font dans le même accoutrement que celui de Coffin Joe (Ze do Caixao en version originale). Mélange de sadisme, d'images gores et d'idées complètement folles pour des films différents de ce que l'on a l'habitude de voir, la sortie de trois de ces films
en DVD ne pourront donc que réjouir les amateurs éclairés. Pas de version française et seulement des sous-titrages anglais sur la version originale portugaise. D'un autre côté, l'éditeur ajoute sur chaque disque une galerie de photos reprenant des extraits de la bande-dessinée dédiée à Coffin Joe, une interview du réalisateur et la bande-annonce. C'est donc Image Entertainment qui va mettre le 3 avril dans les rayonnages américains : COFFIN JOE : AT MIDNIGHT I'LL TAKE YOUR SOUL, AWAKENING OF THE BEAST et COFFIN JOE : THIS NIGHT I'LL POSSES YOUR CORPSE.
Rédacteur :
Christophe Lemonnier
Ancien journaliste professionnel dans le domaine de la presse spécialisée où il a oeuvré durant plus de 15 ans sous le pseudonyme "Arioch", il est cofondateur de DeVilDead, site d'information monté en l’an 2000. Faute de temps, en 2014, il a été obligé de s'éloigner du site pour n'y collaborer, à présent, que de manière très sporadique. Et, incognito, il a signé de nombreuses chroniques sous le pseudonyme de Antoine Rigaud ici-même.
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