LE PRISONNIER, NOLLYWOOD ET SUPERMARIONATION
Quand on parle de Netflix, on pense souvent à séries et films. Mais on oublie aussi que la plateforme de streaming contient aussi de nombreux documentaires. Nous avions parlé récemment de celui consacré à Karel Zeman (voir news du 21 juillet). Mais il en existe d’autres consacrés au cinéma ou à des séries.
Ainsi, on peut voir depuis peu un documentaire sur les séries télévisées (et films de cinéma) à base de marionnettes dont la plus connue est LES SENTINELLES DE L'AIR. Intitulé FILMED IN SUPERMARIONATION, ce documentaire revient pendant près de deux heures sur l’étonnante histoire des séries produites par Sylvia Anderson et Gerry Anderson. Le tout à base d’interviews récentes ou d’époque entrecoupées d’extraits de toutes les séries, la plupart n’ayant jamais été diffusées en France ! Derek Meddings nous dévoile même les secrets de fabrication en reproduisant les incroyables effets de ces séries.
Toujours dans le domaine des séries, IN MY MIND suit une équipe documentaire qui cherche à interviewer Patrick McGoohan de manière à percer les mystères de la série LE PRISONNIER. La construction de ce documentaire s’avère un peu étrange mais sur près d’une heure et vingt minutes, on peut y découvrir pas mal d’archives et informations sur cette série fantastique.
Beaucoup plus pointu, NOLLYWOOD propose un petit voyage au cœur de la production cinématographique au Nigéria. L’occasion de lever le voile sur la deuxième plus grande industrie cinématographique du monde après l’Inde. Et, très vite, on peut y voir des extraits de films à connotation “fantastique”. Toutefois, au bout d’une heure, on ressent une petite frustration puisque ce documentaire allemand semble ne proposer qu’un tout petit aperçu. Il n’en reste pas moins fort intéressant.
Enfin, parlons de THE NAME OF THE GAME. Pour le coup, cela n’a rien à voir avec le cinéma mais comme j’apprécie énormément les jeux vidéo de Housemarque (Super Stardust, Dead Nation, Resogun...), je me permets de l’évoquer. Ce documentaire finlandais suit donc le studio de développement sur la douloureuse période de création de l’un de leurs jeux durant une heure et demi.