10 ANS DE BOURRE-PIFFF
Joignons-nous aux passionnés de films fantastiques, d'horreur et de SF, de thrillers et autres joyeusetés provocatrices rentre-dedans, pour fêter la dixième édition du Paris International Fantastic Film Festival, aka the PIFFF (ah, ces acronymes anglicisés qui nous autorisent de fulgurantes onomatopées !!). Du 1er au 07 décembre, après une année "blanche" pour cause de virus non homologué "cultures de l'imaginaire", la manifestation et son équipe sont de retour au cinéma Max Linder, toujours sur les Grands Boulevards parisiens. Juste entre deux lieux emblématiques qui les avaient abritées pour leurs premières exactions, d'un côté le regretté Paramount Opéra, de l'autre le mythique Grand Rex, dont un auguste ancien aura fait trembler les murs jusqu'au mitan des 80's.
Inutile de reprendre ici de façon exhaustive un programme que, de toutes manières, vous devriez déjà avoir épluché sur le site du festival. Ces quelques lignes pour mettre en avant une ouverture sous patronnage d'un Carnaval de Venise ensanglanté, avec le VENECIAFRENIA de Alex de la Iglesia. Une occasion unique, à tous les sens du terme, d'assister au carnage sur grand écran, puisqu'après nous avoir fait saliver par ses photos dans le Mad Movies du mois d'octobre, le film se voit prochainement directement diffusé sur la plateforme de SVOD Prime.
Signalons ensuite l'éclairage quotidien braqué sur le ciné de genre français (cette expression...) avec les projections de LA CITE DES ENFANTS PERDUS, DOBERMANN, INNOCENCE ou le toujours brûlant SEUL CONTRE TOUS. L'occasion également de croiser en chair et en sang leurs réalisatrice et réalisateurs.
A ne pas louper, pour les exégètes du glauque malpoli, la présentation du mythique EBOLA SYNDROME hong-kongais. Avant sa prochaine édition blu-ray du côté de chez Spectrum, peut-être une ultime raison de rire (jaune, bien entendu !, mais noir aussi !!), en compagnie d'un Anthony Wong Chau-Sang azimuté du glaviot, de tout ce qui nous tombe dessus depuis quelque temps... Cette provocation filmique étant suivie de l'apparition d'un autre serpent de mer du cinoche asiatique, le gore nippon EVIL DEAD TRAP, une soirée double qui devrait marquer les annales. Ce dernier est annoncé en blu-ray pour sa part du côté du Chat qui Fume, pour début 2022.
Enfin, notons pour cette dixième salve, le retour d'une nuit, hommage en abyme aux cinémas que nous adorons, avec les projections du classieux VAMPIRE... VOUS AVEZ DIT VAMPIRE, du "zédébis" DEMONS (celui du fils Bava) et du foutraque WHY DON'T YOU PLAY IN HELL de Sion Sono. Après le Rex, des clins d'œil adressés au Brady et à l'Etrange Festival pour ces deux derniers ?
Allez, on inspire ... on expire... P..., avec le masque, ça va pas être facile de les souffler, ces bougies !