CRITIQUE : COMEDOWN (CANNES 2012)
En Grande Bretagne, les jeunes de banlieues sont manifestement à la mode puisque depuis quelques années films et séries télévisées braquent leurs caméras sur les quartiers difficiles et leurs habitants. En France, bizarrement, il faut plutôt regarder le journal télévisé, bien peu de monde n'ayant apparemment l'envie d'en parler de notre côté de la Manche. Il faudra prochainement ajouter COMEDOWN. Le réalisateur connaît d'ailleurs le sujet puisqu'il avait déjà mis en scène un drame bourré de jeunes à capuches dans KIDULTHOOD. Cette fois, il s'oriente vers l'horreur et emmène ses protagonistes vers une mort horrible. Est-ce à dire que le cinéaste britannique n'a plus aucune tendresse pour les jeunes de banlieues ? A vrai dire, on ne pourra pas répondre à cette question mais vous en apprendrez plus sur le film dans la chronique de Francis Barbier qui a pu voir COMEDOWN au Marché du Film à Cannes, le métrage ayant de toutes façons déjà été acheté pour la France depuis la fin de l'année dernière. On devrait donc le retrouver prochainement en vidéo…
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