ANNA ET L'APOCALYPSE ZOMBIE

14 novembre 2019 
ANNA ET L'APOCALYPSE ZOMBIE

Sorti fin 2018 au cinéma aux USA par Orion et, entre 5 autres pays, au Royaume Uni par VertigoANNA ET L'APOCALYPSE de John McPhail est malheureusement passé relativement inaperçu. Et c'est bien dommage, car ce mélange improbable de gore, d'invasion de zombies à la veille de Noël et de comédie musicale (si, si) vaut très largement le détour ! Energique, bourré d'humour et de débordements sanguinolents, le film possède un réel cachet.

Little Haven, une petite communauté tranquille, se réveille à la veille des fêtes de Noël sous l'emprise d'une invasion de morts-vivants. Quelques rescapés vont tout tenter pour retrouver leurs proches et espérer survivre. A grands coups de décapitations, explosions de corps de zombies, défonçages à coups de boule de bowling et... de chansons. Une production britannique tournée principalement en Ecosse, qui arrive désormais en Blu Ray. Il en était déjà sorti un en Allemagne le 12 avril dernier, ainsi qu'au Canada le 1er octobre.

Tout d'abord dans les pays scandinaves pour le 18 Novembre 2019 (Finlande, Norvège, Suède), le 21/11 au Danemark, puis... en Grande Bretagne pour le 2 décembre 2019, dans une édition richement dotée. Avec deux montages : version cinéma et director's cut, et une palanquée de suppléments : documentaire sur le tournage, interviews des participants, making of, scènes coupées, fin alternative, commentaire audio, film annonce... le tout en 100% anglophone DTS HD MA 5.1 et sta, en Scope 2.35:1. 

Et bien sûr pour la France en HD : nada, rien, nichts, zilch, niente, nothing. Il y a juste un DVD de la version cinéma (93mn) sorti par Factoris Films le 1er octobre 2019, mais sans suppléments. Ah si. La copie digitale en VF offerte. Super.

Visuels et film annonce :

Rédacteur : Francis Barbier
Photo Francis Barbier
Dévoreur de scènes scandinaves et nordiques - sanguinolentes ou pas -, dégustateur de bisseries italiennes finement ciselées ou grossièrement lâchées sur pellicule, amateur de films en formats larges et 70mm en tous genres, avec une louche d'horreur sociale britannique, une lampée d'Albert Pyun (avant 2000), une fourchettée de Lamberto Bava (forever) et un soupçon de David DeCoteau (quand il se bouge). Sans reprendre des plats concoctés par William Friedkin pour ne pas risquer l'indigestion.
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