MEME EN HD, LES MORTS NE MEURENT PAS

30 août 2019 
MEME EN HD, LES MORTS NE MEURENT PAS

Des zombies estampillés Festival de Cannes, ça vous révulse, ça vous laisse de marbre ou ça vous excite ? Vous avez déjà tranché au cinéma, mais vous pourrez encore vous passionner ou vous ennuyer grave devant la tentative de film d'horreur de Jim Jarmusch, à savoir THE DEAD DON'T DIE. Fatalement, qui dit Jim Jarmusch combiné à film d'horreur, on se doute que ça ne sera pas un film de genre conventionnel.

Sorti le 14 mai 2019 en salles françaises, il y rencontra 333 032 curieux - le réalisateur ayant toujours remporté sur notre territoire un certain succès critique et public. Qu'il ne rencontre pratiquement jamais ailleurs, le film ayant été un échec patent aux USA, en Italie (pourtant très friands de films de genre sur grand écran) ou encore en Allemagne. Avec un casting assez énorme, allant d'acteurs adorés des festivaliers comme Bill MurrayTom WaitsChloe SevignyTilda Swinton, à également des apparitions de Carol KaneIggy PopSelena GomezRZA ou encore Larry Fessenden. Ca ratisse large. Les amateurs d'humour décalé du réalisateur/scénariste auront adoré sa prise du genre horrifique, et les amateurs de films de zombies ont pu périr d'ennui sur place (mais ne pas revenir d'entre les morts).

Pour lui donner une seconde vie, Universal lâche le Blu Ray 50GB à partir du 25 septembre 2019, avec une piste DTS HD MA 5.1 anglaise (avec sous-titres français, entre autres choix), mais des pistes audio compressées DTS pour les doublages français, allemand, espagnol et italien. Pas mal de bonus, un portrait de Bill Murray et divers featurettes sur les aspects du film, tournage, effets spéciaux, etc. Le tout sur 104mn et sans codage régional.

Jaquette :

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Jaquette : The Dead Don't Die
Rédacteur : Francis Barbier
Photo Francis Barbier
Dévoreur de scènes scandinaves et nordiques - sanguinolentes ou pas -, dégustateur de bisseries italiennes finement ciselées ou grossièrement lâchées sur pellicule, amateur de films en formats larges et 70mm en tous genres, avec une louche d'horreur sociale britannique, une lampée d'Albert Pyun (avant 2000), une fourchettée de Lamberto Bava (forever) et un soupçon de David DeCoteau (quand il se bouge). Sans reprendre des plats concoctés par William Friedkin pour ne pas risquer l'indigestion.
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