DES REQUINS TOUT PARTOUT
Depuis que le cinéma est à la recherche de frissons facilement identifiables (et faciles, surtout), les requins sont devenus de véritables tartes à la crème celluloïdales. Et maintenant, des machins numériques à tout va. Surtout pour le plus grand bonheur des amateurs de série B ! Donc, au milieu de petits largages idiots comme le très nul 47 METERS DOWN: UNCAGED, qui devrait arriver bientôt en DTV chez nous, il y a des choses encore pires (et, non, on ne parle pas encore de PEUR BLEUE 3 qui s'affûte).
D'un côté, une mode récurrente qui vient à la rescousse des invendus et autres opérations marketing ratées... les coffrets. Parfois, le consommateur moyen, qui s'est jeté sur des titres qui vont bien à l'unité, se fait généralement avoir car, à peine quelques courts mois après, arrive le coffret à un prix avantageux... et le-dit consommateur se rend compte qu'il s'est fait bêtement avoir par des éditeurs qui oscillent entre sauvetage d'un stock envahissant et manque de scrupules. That's life.
Et puis il y a des choses autres. Comme le coffret Requins qui arrive chez Zylo. Un concentré de pixels carnassiers, très très bis dans son essence. Bourré de contre-vérités sur les requins, comme quasiment tous les films sur cet animal. Et qui va recycler en une fournée 4 titres sortis il y a 5/6 ans. Toi, public, tu vas retrouver dans ce coffret qui sort le 2 octobre 2019 des titres qui feraient tomber les dents de ta mère :
BEACH SHARK de Mark Atkins, SHARK WEEK de Christopher Ray (fiston de Fred Olen), JERSEY SHORE SHARK ATTACK de John Shepphird et pour couronner le tout, JURASSIC SHARK de Brett Kelly.
Du bis qui vend du rêve, du bien lourd et, encore mieux, uniquement en version française et sans bonus. Et que du DVD.
Probablement très bientôt chez Noz, et magasins du même rayon, pour un prix défiant toute concurrence.
Visuels et films annonce :