HALLOWEEN 6 : PRODUCER'S CUT

20 juillet 2015 
HALLOWEEN 6 : PRODUCER'S CUT

La saga HALLOWEEN a connu une curieux soubresaut en 1995. La cinquième suite, titrée en France HALLOWEEN 6 : LA MALEDICTION DE MICHAEL MYERS (et jamais sorti en salles chez nous), fut brutalement coupée et remontée pour sa sortie US. A  noter que cette version remontée est disponible en France en Blu Ray depuis juillet 2012, chez Studio Canal. Au gré des retitrages, on le trouve aussi sous le titre HALLOWEEN : THE CURSE OF MICHAEL MYERS.

Une version dite "bootleg" du montage initial des producteurs circulait depuis quelque temps... jusqu'à ce que Starz/Anchor Bay, l'éditeur américain, édite une Box HALLOWEEN en septembre 2014, contenant cette fameuse version initiale en parallèle de celle déjà connue. Problème : il fallait acheter la Box entière afin de visionner ce HALLOWEEN : THE CURSE OF MICHAEL MYERS première mouture. Et constater qu'il ne s'agit pas simplement d'autre version autre du HALLOWEEN 6 : LA MALEDICTION DE MICHAEL MYERS que nous connaissons. Mais bel et bien d'un tout autre film.

Contretemps réparé, un autre éditeur US (Lionsgate) vient d'annoncer la sortie en Blu Ray et Digital du film seul, ceci à compter du 15 septembre 2015. Histoire devoir non seulement la version originale jamais sortie du film, mais aussi les premiers pas d'acteur de ... Paul Rudd, héros actuel de ANT-MAN.

Il est annoncé "non censuré" codé région A, en 1080p, au format 1.85:1, d'une durée de 118mn, en audio anglais DTS HD MA 5.1, sans sous-titre de quelque nature. Pas d'infos précises afin de savoir si l'ensemble des extras présents dans la Box sertont portés sur cette galette seule.

Vous pouvez retrouver en attendant la critique du DVD Z1 canadien parue sur le site il y a quelques temps, qui vous retrace la génèse du film, ainsi que le visuel du Blu Ray qui arrive.

Critiques
Rédacteur : Francis Barbier
Photo Francis Barbier
Dévoreur de scènes scandinaves et nordiques - sanguinolentes ou pas -, dégustateur de bisseries italiennes finement ciselées ou grossièrement lâchées sur pellicule, amateur de films en formats larges et 70mm en tous genres, avec une louche d'horreur sociale britannique, une lampée d'Albert Pyun (avant 2000), une fourchettée de Lamberto Bava (forever) et un soupçon de David DeCoteau (quand il se bouge). Sans reprendre des plats concoctés par William Friedkin pour ne pas risquer l'indigestion.
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