PIFFF 2013 : DERNIER JOUR ET PALMARES
Le PIFFF, c'est terminé ! En tout cas pour cette année... On s'en est bien rendu compte dès les premiers jours avec chacune des séances pleines de spectateurs, le bilan de cette année, c'est que le festival grandit en notoriété. Rien d'étonnant dans le sens où ce festival vient combler un manque depuis la disparition du Festival du Rex. Et qu'on aime ou pas tels ou tels films, la sélection est éclectique et nous permet de découvrir des films qui n'ont souvent pas encore de distributeurs français. D'ailleurs, les festivaliers qui étaient présents l'année dernière ont pu découvrir sur grand écran et dans des conditions optimum des films qui ne sont toujours pas sorti aujourd'hui en France, même en vidéo ! Tout l'intérêt d'un festival repose sur cette découverte et sur les discussions qui suivent, versant dans de véritables débats passionnés… Cette troisième édition du PIFFF nous a, comme l'année précédente, offert ces opportunités et on ne peut donc que remercier les organisateurs ainsi que les nombreux bénévoles.
Cette dernière journée, dimanche 24 novembre, s'ouvrait sur une séance entièrement dévolue à la compétition des courts-métrages internationaux. Comme pour la sélection française, nous y reviendrons plus en détail très prochainement, tout comme nous aborderons les films au travers de véritables chroniques qui viendront s'insérer dans le flux habituel de nos articles journaliers.
En fin d'après-midi, le festival nous proposait de redécouvrir THE WICKER MAN sur écran géant et dans sa version «Final Cut» restauré d'après des éléments retrouvés récemment. Le film reste une petite merveille d'étrangeté et même quarante ans après sa réalisation, il tient toujours la route. Rien de spécialement neuf de ce côté là, nous avons déjà chroniqué le film lors de ses sorties en vidéo. Par contre, si le film bénéficie à présent d'une très belle image, les séquences additionnelles restent encore aujourd'hui dans une qualité appauvrie. Avec une image moins nette et des tons qui tranchent avec le reste du film. C'est toujours mieux que ce que l'on a pu connaître jusqu'ici pour THE WICKER MAN et cela nous a tout de même permis de revoir le film dans sa version longue ! Un joli moment qui s'inscrivait dans les rétrospectives du festival…
Malheureusement, la soirée annonçait la clôture du PIFFF 2013. Avant la projection de WOLF CREEK 2, le palmarès nous a été dévoilé. Côté court-métrage, le grand gagnant est Arthur Môlard puisqu'il a fait le grand chelem en raflant les trois récompenses possibles pour JIMINY : Œil d'or de la Compétition des courts-métrages français (décerné par le Public du festival), Prix du Jury du Meilleur court-métrage français ainsi que le Prix Ciné+ Frisson du Meilleur court-métrage français. Dommage pour MECS MEUFS qui ne reçoit donc aucun prix alors qu'il s'agit pourtant d'un bel essai que ce soit dans le fond et la forme... L'ETRANGE COULEUR DES LARMES DE TON CORPS à quant à lui reçu le Prix Ciné+ Frisson qui récompensait le meilleur long-métrage français.
En plus de décerné un Prix au meilleur court-métrage français, le public du festival a aussi voté pour les programmes courts internationaux ainsi que pour les longs-métrages. Ainsi, l'Œil d'or de la compétition de courts-métrages internationaux fut décerné à l'excellent THE MAN WHO COULD NOT DREAM de Kasimir Burgess et James Armstrong. Pas une surprise, cette récompense venait confirmer l'évidente supériorité de ce court-métrage australien dans la compétition internationale. Enfin, c'est CHEAP THRILLS qui a été consacré, toujours par le public, Œil d'or dans la catégorie des longs-métrages.
Le dernier film a être projeté dans le cadre du PIFFF, Paris International Fantastic Film Festival, en 2013 était WOLF CREEK 2. Après le très bon SOLITAIRE (ROGUE), Greg McLean donne ici une suite au film qui l'a fait connaître un peu partout dans le monde. Une suite qui n'apporte pas grand chose dans le genre «survival» mais qui a le mérite d'être particulièrement efficace et bien plus spectaculaire que l'original. De quoi terminer sur une note fort sympathique le festival avec ce métrage rentre-dedans !
