THE DEVIL DARED ME TO

18 avril 2011 
THE DEVIL DARED ME TO

Issu d'un show télévisé parodique à petits budgets, THE DEVIL DARED ME TO donne l'occasion à leurs créateurs de porter leur humour déjanté sur grand écran. Ou plutôt sur les grands écrans des festivals puisque le film ne sera distribué qu'en vidéo en ndehors de sa Nouvelle Zélande natale. C'est fort dommage car si THE DEVIL DARED ME TO propose un spectacle relativement désargenté, il n'en reste pas moins une comédie hilarante et totalement frappé de la cafetière. D'ailleurs, la jaquette du DVD anglais à sortir prochainement présente le métrage comme un croisement entre MAD MAX 2 et JACKASS. Cela paraît un peu étrange et on ne comprend pas totalement la parenté avec le film de George Miller. Toutefois, il faut bien reconnaître que le film offre un grand nombre de cascades et pour cause puisque l'intrigue suit le destin d'un cascadeur prêt à tout pour devenir le plus grand des casse-cous. Quitte à se casser le cou, évidemment ! Le DVD anglais qui sortira le 23 mai porte curieusement la mention «The Home of Horror : Frightfest» certainement en raison de son passage dans le festival du même. Mais, à vrai dire, le film n'est pas vraiment dans la veine «Fantastique» et ce même si le dernier plan du métage nous montre tout de même une image surréaliste venant parachever un divertissement bougrement rigolo. Il fait partie des rares films qui réussissent à réveiller une salle au petit matin après une nuit de projection, ce métrage nous l'avait prouvé l'année dernière qu'il en était capable puisqu'il avait été projeté au Festival Mauvais Genre.

Rédacteur : Christophe Lemonnier
Photo Christophe Lemonnier
Ancien journaliste professionnel dans le domaine de la presse spécialisée où il a oeuvré durant plus de 15 ans sous le pseudonyme "Arioch", il est cofondateur de DeVilDead, site d'information monté en l’an 2000. Faute de temps, en 2014, il a été obligé de s'éloigner du site pour n'y collaborer, à présent, que de manière très sporadique. Et, incognito, il a signé de nombreuses chroniques sous le pseudonyme de Antoine Rigaud ici-même.
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