L'HORREUR SE CACHE DANS LES LEGO

7 octobre 2009 
L'HORREUR SE CACHE DANS LES LEGO

On peut être fan de cinéma gore tout en ayant gardé son âme d'enfant. C'est ce que nous prouve aujourd'hui Ronan Arzur avec LEGO(re) THE MOVIE : un film gore, certes, mais réalisé en stop motion avec les Legos de son petit cousin ! Le premier plan pastichant la célèbre séquence de l'inondation de sang dans les couloirs de l'hôtel de SHINING pose le ton : humour et décalage vont être au rendez-vous de cette rencontre improbable entre la célèbre marque de jouet et les clichés du cinéma d'horreur peu avare en hémoglobine. Le résultat est extrêmement drôle et sympathique.

Techniquement, Ronan s'est occupé des prises de vue seul avec un appareil photo numérique. Quelques semaines de tournage (et une sacrée dose de patience) plus tard, les nombreuses images ont été assemblées au montage pour créer l'effet d'animation. Le gros défi est ensuite venu de la gestion des "fluides", impossible à recréer en stop motion. Un film gore étant par définition chargé en "fluide", LEGO(re) THE MOVIE solutionne le problème en utilisant beaucoup d'effets spéciaux de synthèse.

Le film ne date pas d'hier mais, pour ceux qui habiteraient près de Dunkerque, sachez que LEGO(re) THE MOVIE devrait y être diffusé lors du Festival Gorenight à la fin du mois. Pour de plus amples informations sur ce Festival, vous pouvez jeter un oeil à son site : http://gorenight.free.fr/

Notons que d'autres se sont déjà amusés à faire des courts métrages horrifiques en utilisant les briques Lego. On peut ainsi trouver des remakes de MASSACRE A LA TRONCONNEUSE, THE THING, HALLOWEEN ou LES GRIFFES DE LA NUIT ici : http://vids.myspace.com/index.cfm?fuseaction=vids.channel&channelID=175666797

Rédacteur : Christophe Lemonnier
Photo Christophe Lemonnier
Ancien journaliste professionnel dans le domaine de la presse spécialisée où il a oeuvré durant plus de 15 ans sous le pseudonyme "Arioch", il est cofondateur de DeVilDead, site d'information monté en l’an 2000. Faute de temps, en 2014, il a été obligé de s'éloigner du site pour n'y collaborer, à présent, que de manière très sporadique. Et, incognito, il a signé de nombreuses chroniques sous le pseudonyme de Antoine Rigaud ici-même.
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