CINEROTICA #1 : EN KIOSQUE

9 octobre 2008 
CINEROTICA #1 : EN KIOSQUE

Profitons de la parution d'une chronique de MERIDIAN pour aborder le cas (une fois n'est pas coutume) d'une nouvelle parution qui n'entre pas directement dans le cadre éditorial fantastique de DeVilDead… L'érotisme et l'imagerie sexy sont d'ailleurs souvent présents dans le Fantastique et particulièrement dans le cinéma horrifique. Nous avions déjà parlé de Christophe Bier dans nos colonnes et ce à l'occasion de la sortie des disques «Nazisploitation» édités par Artus Films. A travers différents bonus, l'homme nous faisait alors partager sa passion pour le cinéma d'exploitation ainsi que son incroyable érudition en ce qui concerne la firme Eurociné (il est d'ailleurs le rédacteur du Fanzine-référence «Cinéma culte européen : Eurociné»)… C'est le même Christophe Bier qui fait à nouveau parler de lui en dirigeant cette fois-ci un magazine qu'il nous semble important de mettre en avant. Il s'agit du mensuel «Cinerotica» qui, comme son nom le suggère, traite du cinéma érotique et pornographique en 16 et 35mm. L'objectif est, au terme des 24 volumes prévus, d'offrir aux cinéphiles ce qui pourrait bien être l'encyclopédie la plus complète dédiée au genre. Dans cet esprit seront abordés chaque mois différents thèmes tels que l'érotisme dans les années 1920/30, le porno clandestin, le cinéma sexy des années 60-début 70, la loi X et la censure, le porno comique, l'homosexualité au cinéma et le porno gay etc. Chacun des sujets traités se verra accompagné d'interviews et de documents d'époques. Cette revue de 36 pages se verra par ailleurs complétée chaque mois par un dictionnaire recensant et chroniquant l'intégralité des films entrant dans le cadre de rédactionnel du magazine. Là encore, l'idée est de proposer au final un recueil de plus de 1000 pages faisant office de «bible» du genre. Mais «Cinerotica» ne s'arrête pas là et propose en sus un code vous permettant d'accéder gratuitement à divers documents vidéo en ligne. Là encore, l'initiative est heureuse et permet aux lecteurs d'associer les écrits aux matériaux traités…

Le premier numéro du magazine a rejoint les marchands de journaux le 3 octobre et se montre à la hauteur de nos espérances. Le sujet du mois («L'érotisme dans le cinéma français, 1895-1940») se voit donc traité avec sérieux et dans un style très respectueux. Particulièrement intéressant, ce premier dossier se voit par ailleurs épaulé par différents documents d'époque comme des affiches de films, des photos de tournage et même un courrier du ministère de l'intérieur datant de 1928. L'impression est de qualité (malgré un papier au grammage pour l'instant un peu fin) et les illustrations soigneusement choisies. «Cinerotica» semble donc être le magazine de ceux qui veulent aborder l'histoire et les thématiques de l'érotisme et du porno d'un point de vu cinéphilique argumenté et construit.
Retrouvez plus d'informations ainsi que les premières pages du magazine à l'adresse ici dessous :
http://www.cinerotica.fr

Xavier Desbarats

Pas vraiment exhaustif, vous pouvez tout de même trouver une liste de films Fantastiques en cliquant sur "Erotique". Evidemment, cela vous donnera donc les titres de notre base de données DVD (certains ne sont pas Fantastiques) qui croisent donc les genres que nous traitons habituellement et l'érotisme. De plus, nous mettons des liens vers nos chroniques liés de près ou de loin au cinéma érotique dans le domaine du Fantastique. Attention, tout n'est pas du meilleur goût et nous avons peut être oublié de définir certaines chroniques dans le domaine de l'érotisme. L'occasion de vous perdre dans notre base de données et parmi nos chroniques.

Rédacteur : Christophe Lemonnier
Photo Christophe Lemonnier
Ancien journaliste professionnel dans le domaine de la presse spécialisée où il a oeuvré durant plus de 15 ans sous le pseudonyme "Arioch", il est cofondateur de DeVilDead, site d'information monté en l’an 2000. Faute de temps, en 2014, il a été obligé de s'éloigner du site pour n'y collaborer, à présent, que de manière très sporadique. Et, incognito, il a signé de nombreuses chroniques sous le pseudonyme de Antoine Rigaud ici-même.
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