DU MANIAQUE ET DU DIABLE A LA SCALA

27 avril 2017 
DU MANIAQUE ET DU DIABLE A LA SCALA

Rendez-vous incontournable des amateurs de films de genre, les Nuits Bis de la Scala gravissent un pas supplémentaire vers l'au-delà.

Non, pas de Fulci au programme, mais du maniaque et du diable !

La Nuit débutera par le classique B devenu un film A : AMITYVILLE, LA MAISON DU DIABLE de Stuart Rosenberg. Adapté d'un livre racontant l'histoire vraie de la famille Lutz face à une possession diabolique, le film rencontra un succès sans précédent en 1979, y compris en France avec ses 1.8 millions de spectateurs. Et a lancé une franchise qui fait encore parler d'elle 40 ans après, puisque le dernier opus (AMITYVILLE : THE AWAKENING) peinturluré en 2015 par Franck Khalfoun peine grandement à sortir. Une durée annoncée de 1h58 de mouches volantes, d'exorcisme tragique, de sang qui coule des murs et de sanglier.

Ensuite, vous aurez le droit de garder le silence (pour toujours) avec MANIAC COP, le classique horrifico-thriller écrit par Larry Cohen et réalisé par William Lustig sur Matt Cordell (impressionnant Robert Z'dar), ce flic mort-vivant qui fait basculer la peur du côté de ceux qu'il était supposé protéger. Pour mémoire, sorti en juin 1988 en France pour la fête du cinéma, en même temps que LES PREDATEURS DE LA NUIT de Jess Franco ! Il a en outre engendré deux suites ... et un remake en cours produit par Nicolas Winding Refn. La classe, quoi. 85mn de bonheur.

Pas de projection en 35mm, hélas, mais du DCP pour les deux films.

Rendez-vous le 28 avril 2017 au cinéma La Scala de Thionville, et à 20h30 pétantes. Il y aura, compris dans le prix, à boire et à manger et des cadeaux Bis à gagner. Pour plus d'infos, il suffit d'aller jeter un oeil sur le site web possédé de la Scala.

Pour vous remémorer le tout, on vous remet les critiques présentes sur le site:

Critiques
Rédacteur : Francis Barbier
Photo Francis Barbier
Dévoreur de scènes scandinaves et nordiques - sanguinolentes ou pas -, dégustateur de bisseries italiennes finement ciselées ou grossièrement lâchées sur pellicule, amateur de films en formats larges et 70mm en tous genres, avec une louche d'horreur sociale britannique, une lampée d'Albert Pyun (avant 2000), une fourchettée de Lamberto Bava (forever) et un soupçon de David DeCoteau (quand il se bouge). Sans reprendre des plats concoctés par William Friedkin pour ne pas risquer l'indigestion.
56 ans
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