Header Critique : A NIGHTMARE ON ELM STREET 5 : THE DREAM CHILD (L'ENFANT DU CAUCHEMAR)

Critique du film et du DVD Zone 1
A NIGHTMARE ON ELM STREET 5 : THE DREAM CHILD 1989

L\'ENFANT DU CAUCHEMAR 
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A peine remise de la perte de presque tous ses amis, Alice ne fait plus de cauchemars et Freddy Krueger semble bel et bien oublié. Elle roucoule avec son petit copain, rescapé du film précédent, jusqu'à ce que l'inévitable survienne. Freddy n'a toujours pas fini de hanter ses cauchemars...

Pour mettre en scène L'ENFANT DU CAUCHEMAR, New Line fait appel encore à un petit nouveau. Après Chuck Russell pour le troisième et Renny Harlin pour le quatrième, Stephen Hopkins reprend le flambeau bien qu'il ne connaîtra pas une carrière aussi "glorieuse" que les deux réalisateurs précédemment cités. Il met ainsi en scène le mésestimé PREDATOR 2, les sympathiques JUDGEMENT NIGHT et L'OMBRE ET LA PROIE ou le bancal PERDU DANS L'ESPACE qui fut d'ailleurs un plantage pour New Line, la maison de production qui a grossi grâce à la série des Freddy.

Stephen Hopkins essaye de donner une esthétique particulière à certaines séquences oniriques. Une intention louable qui manquait dans l'opus précédent, qui se reposait essentiellement sur les effets spéciaux. De même, si l'histoire du môme n'a rien de bien passionnant, L'ENFANT DU CAUCHEMAR apporte de nouvelles images concernant le passif de Freddy Krueger. Et, pour être plus exact, sa conception puisqu'il s'agit essentiellement du sujet de tout le film. En fait, l'esprit de maman Freddy nous l'expliquait déjà dans LES GRIFFES DU CAUCHEMAR. Cette fois, c'est donc en images que nous pouvons faire la rencontre des nombreux géniteurs du tueur d'enfants. L'occasion de nous donner quelques séquences fort réussies. Bien plus glauques, en tout cas, que les fameux cauchemars. Robert Englund, sans maquillage, apparaît furtivement parmi les forcenés de ces flash back ce qui explique la ressemblance de sa descendance. Mais cela ne suffira pas pour placer cet épisode parmi les meilleurs de la série. Le reste du métrage part en total délire visuel à base de Freddy-foetus et autres bidules en latex. Même la fusion entre un personnage et une moto, aux accents très TETSUO ou VIDEODROME, est bien trop sage pour inspirer la peur.

Il est commun de s'amuser, à propos des suites, de sortir un "Le Fils de Machin". C'est presque l'angle adopté pour ce cinquième film d'une série à succès. Cette fois-ci les deux ados survivants de l'épisode précédent ne servent pas seulement de vague lien. Ils sont une nouvelle fois au centre d'une intrigue toujours aussi tarabiscotée et dont le seul but est de ramener le blagueur cauchemardesque sur les écrans. Puisque Alice n'utilise plus sa faculté pour permettre à Freddy Krueger d'attirer des victimes dans ses rêves, il va donc utiliser le fruit de l'union des deux jeunes tourtereaux. L'astuce étant qu'un foetus passe le plus clair de son temps à rêver. Le don de Alice étant sûrement héréditaire, les cauchemars recommencent... Il suffisait d'y penser !


Plus les films de la série sont récents et plus les transferts images s'affranchissent de critiques à l'encontre de leur qualité. Le résultat est donc très propre.

Il en va de même du nouveau mixage en Dolby Digital 5.1 qui ne fait que donner une dynamique plus imposante à la piste en stéréo surround d'origine. Cette dernière étant de toutes façons disponibles dans le cas où votre installation ne serait pas équipée d'un ampli capable de décoder les pistes sonores de la version Dolby Digital 5.1.

En plus de la bande-annonce, vous ne trouverez qu'une sélection de bio/filmographies en anglais. Rien de plus ! Tout du moins sur les disques vendus au détail puisqu'il existe aux Etats-Unis un coffret reprenant les sept films de la série ainsi qu'un huitième DVD entièrement dévolu aux suppléments. Par contre, en insérant le DVD dans un lecteur de DVD-Rom pour PC, il vous sera possible d'accéder au script du film.

Au fur et à mesure, la série des Freddy est partie dans un délire d'effets spéciaux oubliant de faire peur au spectateur. L'ENFANT DU CAUCHEMAR en étant le summum. Pour faire un parallèle, la série des Freddy prenait la même direction que la franchise des James Bond. Le tueur macho se transformant en pantin aux vannes faciles. Freddy a lui aussi perdu de sa superbe en devenant un croque-mitaine rigolo qui ne fait plus peur à personne !

Rédacteur : Antoine Rigaud
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L'envie de sortir la série de son ornière
La conception de Freddy
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Trop délirant pour faire peur
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L'édition vidéo
A NIGHTMARE ON ELM STREET : THE DREAM CHILD DVD Zone 1 (USA)
Editeur
New Line
Support
DVD (Double couche)
Origine
USA (Zone 1)
Date de Sortie
Durée
1h30
Image
1.85 (16/9)
Audio
English Dolby Digital 5.1
English Dolby Digital Stéréo Surround
Sous-titrage
  • Anglais
  • Supplements
      • Bande annonce
        • Filmographies
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