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Critique du film et du DVD Zone 2
PATHFINDER 2007

 

Alors qu'ils vaquent paisiblement à leurs occupations quotidiennes, des indiens sont sauvagement attaqués par une flopée de vikings sanguinaires. Ces derniers ne laissent derrière eux que la désolation et un enfant, l'un des leurs, qui sera recueilli et élevé au sein d'une tribu indienne… Quinze ans plus tard, le jeune Ghost est devenu un homme et un nouveau groupe d'éclaireurs vikings accoste. Leur politique n'a pas changé et tout juste ont-ils posé pied à terre qu'ils font parler les armes. Ghost assiste, impuissant, à l'éradication de son village et à la mort de ses proches. L'heure est venue pour lui de devenir le rempart qui protégera son peuple de l'envahisseur nordique…

1492 est une année ancrée dans les mémoires puisqu'elle est celle de la découverte du sol américain par Christophe Colomb. Une découverte qui aura son importance puisqu'elle entraînera la colonisation massive des terres et l'anéantissement de nombreuses peuplades. Reste qu'historiquement, ce n'était pas la première fois qu'une expédition venue du vieux continent mettait les pieds sur ce qui allait devenir l'Amérique. En 870, les norvégiens se lancent dans la colonisation de l'Islande. De nombreuses expéditions tentent de pousser plus loin l'exploration mais sans succès. Il faudra donc attendre 980 pour que Erik le Rouge, banni d'Islande, atteigne le Groenland et y installe des colonies. Mais ce sera finalement son fils, Leif Erikson, qui posera le pied sur le «nouveau continent» aux alentours de l'an 1000. Longtemps réfutée, cette hypothèse historique (basée sur des récits scandinaves) fut confirmée au début des années 1960 via la découverte, au nord de Terre-Neuve, des restes d'un village viking comportant huit bâtisses et près de 800 objets clairement authentifiés…

Ne nous leurrons pas toutefois et arrêtons là l'exposé des faits car si PATHFINDER évoque effectivement les premières altercations entre vikings et indiens, il n'est en rien un film à vocation historique. Les libertés prises sont grandes et le métrage n'a d'autre prétention que d'aligner d'épiques affrontements entres balèzes de tous poils. Une idée pour le moins simpliste qui trotte depuis bien longtemps dans la tête de Marcus Nispel avant qu'il ne puisse enfin la concrétiser. Elle prend tout d'abord la forme d'un affrontement entre gladiateurs puis entre pirates, mais les arrivées successives de GLADIATOR et PIRATES DES CARAIBES obligeront le réalisateur à se pencher vers d'autres guerriers réputés redoutables. Les vikings semblent dès lors s'imposer, d'autant que le dernier à avoir mis en scène ce peuple d'explorateurs guerriers sur grand écran fut John McTiernan en 1999 pour un 13ème GUERRIER en demi-teinte… Muni donc d'un concept et d'une reconnaissance fraîchement acquise grâce à son remake de MASSACRE A LA TRONCONNEUSE, Nispel obtient très vite un feu vert. L'idée est alors pour les producteurs de faire renaître un succès passé, celui de OFELAS en 1987 qui remporta plusieurs prix dont l'Oscar du meilleur film étranger l'année suivante. Sa trame scénaristique globale sera donc reprise et le personnage principal devra là encore être interprété par un adolescent d'une quinzaine d'années. La donne changera cependant bien vite et l'orientation «sauvage» et «brutale» souhaitée par Nispel incite à vieillir légèrement le casting. Le personnage de Ghost sera par conséquent interprété par Karl Urban, récemment vu dans DOOM, LES CHRONIQUES DE RIDDICK et bien évidement les deux derniers volets de la trilogie de l'anneau… Dans le même ordre d'esprit, la scénariste Laeta Kalogridis intègre une histoire d'amour qui unira notre valeureux héros à la ravissante Starfire interprétée par Moon Bloodgood (quel nom !).

Poursuivons avec le casting en évoquant Russel Means qui donnera corps au personnage-titre de Pathfinder. L'homme, en plus de se montrer convaincant dans son rôle de guide spirituel participera à l'élaboration d'une vision «réaliste» du peuple indien. D'origine sioux et par ailleurs directeur de l'A.I.M. (American Indian Movement), il agira comme «conseiller» sur le métrage afin de concilier le tangible avec le spectaculaire… Si le peuple indien se voit donc représenté avec un certain souci d'authenticité, en revanche il n'en est rien des sanguinaires guerriers scandinaves menés par le monstrueux Gunnar. Pour ce rôle, c'est l'acteur Clancy Brown qui sera retenu. Bien connu pour avoir prêté sa stature au Kurgan de HIGHLANDER, l'homme semblait ces dernières années se consacrer aux doublages de dessins animés et de jeux vidéos. C'est donc avec joie que nous le retrouvons, après l'excellente série LA CARAVANE DE L'ETRANGE, dans un rôle réellement imposant. Il sera toutefois bien difficile de le reconnaître sous l'impressionnant accoutrement viking. Conformément à la volonté de Nispel, ces grands voyageurs sont en effet réduits à de sombres molosses avides de sang et de conquêtes. Une vision bien étriquée qui iconise toutefois de manière incroyablement spectaculaire ces monstres de violence : Jamais les vikings et leurs montures auront fait l'objet d'une représentation aussi ahurissante à l'écran ! Le souvenir du 13ème GUERRIER s'efface dès lors bien vite au profit de cette imagerie issue directement des planches orientées «Sword & Sorcery» de Frazetta ou Boris Vallejo. Le film de Nispel devient ainsi plus qu'un simple métrage d'aventure en nous plongeant dans un univers longtemps fantasmé par les amoureux d'héroïc fantasy.

Le don de Nispel pour la mise en image, l'indéniable talent de son responsable de la photographie Daniel Pearl et l'étonnante vision de Christopher Shy (concepteur artistique) finissent de faire de PATHFINDER un film d'une beauté formelle indiscutable. Chaque plan, chaque mouvement de caméra et chaque ralenti est ainsi au service d'un véritable bonheur pour nos rétines. Nous pourrions bien évidemment évoquer le générique d'introduction mettant en scène les premiers carnages vikings, les différents plans larges dévoilant d'étonnants paysages ou encore la première apparition d'un cavalier viking mais qu'importe car le bilan serait toujours sans faute… Si l'on excepte maintenant ce visuel léché, PATHFINDER prend la forme plutôt classique d'un «survival» dans le style de RAMBO. Rien d'étonnant à cela puisque ce dernier fut l'une des principales sources d'inspiration revendiquées par Nispel. PATHFINDER se voit donc divisé en deux parties très distinctes, à l'image du récent APOCALYPTO qui reprenait lui aussi le même schéma. Dans la première portion, le peuple indien est donc tout simplement massacré, laissant le héros en situation d'échec, face à ses responsabilités et l'obligation d'inverser la tendance. La seconde moitié du métrage enchaîne logiquement pour nous dévoiler la confrontation entre cet homme désormais seul et ses ennemis largement supérieurs en nombre. Bien que la structure soit donc sans surprise, PATHFINDER se démarque de ses homologues par une très grande variété des situations. Là encore, le métrage puise chez ses aînés pour nous livrer par exemple une étourdissante descente en luge empruntée à WILLOW, un génocide issu tout droit de CONAN LE BARBARE ainsi qu'un passage sur un lac gelé écrasant visuellement celui vu dans LE ROI ARTHUR

Nous pourrons donc reprocher à PATHFINDER cet aspect «patchwork» donnant par instants une impression de «déjà vu» relativement désagréable… Nous constaterons par ailleurs que Marcus Nispel peine toujours à donner une cohérence topographique et temporelle à ses œuvres. Le bilan est ici le même que dans MASSACRE A LA TRONCONNEUSE : impossible de dresser une carte des lieux et d'évaluer le laps de temps séparant deux séquences. Dès lors, le spectateur se perd et cherchera en vain à comprendre comment Ghost parvient à devancer les vikings de plusieurs heures alors qu'il avait été laissé bien en arrière. On pourra enfin regretter que le rôle principal eut été confié à Karl Urban qui, malgré une performance honorable, n'avait peut être pas «les épaules» pour incarner ce héros entouré de véritables «gueules» et autres armoires à glaces.

Malgré ces quelques défauts, PATHFINDER reste un divertissement particulièrement ludique et nerveux, doté d'immenses qualités esthétiques. Nispel nous propose là un spectacle qui ne trahit son faible budget à aucun moment (20 millions de dollars seulement) et se paye même le luxe d'aller piétiner les plate-bandes hyper-marketées du 300 de Zack Snyder. Oubliez le Sparte se résumant à une rue et un puit pour profiter du dépaysement et des grands espaces qui vous seront offerts sur plus d'une heure quarante de métrage. PATHFINDER est un spectacle ample, renforcé de surcroît par une excellente partition de Jonathan Elias. La sortie cinéma maintes fois repoussée n'aura malheureusement pas rendu justice à l'œuvre mais nous ne doutons pas que l'indien de Marcus Nispel saura prendre sa revanche sur les terres de la vidéo…

Avant d'évoquer le DVD en lui-même, il nous semble important de spécifier que le disque qui nous a été confié par la FOX est un disque unique «tracé» par le procédé anti-piratage Watermarking. Bien que l'éditeur nous certifie que le contenu de ce disque destiné à la presse est rigoureusement identique à celui offert sur le disque commercial, nous pensons devoir en informer nos lecteurs… Ceci étant fait, nous pouvons donc aborder le contenu de cette édition reprenant sans omission les éléments de l'édition américaine.

Notons tout d'abord que le film nous est proposé ici dans sa version dite «étendue» qui allonge le métrage vu en salle d'environ sept minutes. Les séquences ajoutées ont à l'évidence pour vocation d'étoffer légèrement l'histoire et plus particulièrement les relations entre les personnages. Commençons tout d'abord par le lien d'amour qui uni Ghost et Starfire. Plutôt platonique et minimaliste dans la version cinéma, celui-ci se voit développé via de nombreux dialogues supplémentaires ainsi que de quelques regards et attentions. Une scène clef se détache toutefois des autres puisqu'elle nous dévoile Starfire soignant son héros blessé au coin du feu. La sensibilité de ses gestes ne laisse plus de doute quant à ses sentiments et c'est donc tout naturellement qu'elle se laissera emporter par la douce étreinte d'un Ghost soudainement ragaillardi !

Le lien unissant Ghost à Pathfinder se voit lui aussi clarifié. Le vieil homme mérite enfin son nom et devient pour Ghost un véritable guide spirituel. De nombreux dialogues viennent compléter l'ensemble mais ce sont surtout les apparitions du Pathfinder fraîchement décédé qui étonnent ! Le sage indien devient alors pour Ghost ce qu'Obi-Wan Kenobi était pour Luke Skywalker à la fin de LA GUERRE DES ETOILES. A dire vrai, ces séquences donnant allègrement dans le mystique font quelque peu «tâche» au milieu de l'univers bestial du film. On est par conséquent en droit de regretter cet ajout qui ne sera pas du goût de tous… Ce montage est, par ailleurs, étoffé par la présence plus marquée encore (en début et fin) du cheval blanc. Ce dernier, dévoilé tel la licorne de LEGEND, prend dès lors une signification plus forte et se veut l'annonciateur quasi-irréel de l'arrivée des vikings. Bien évidemment, lui et son aura fantomatique disparaîtront en fin de métrage, lorsque l'envahisseur se sera vu anéanti…

Toujours au registre des séquences supplémentaires, nous noterons bien évidemment quelques plans gores en sus. Une poignée de cadavres gelés fera donc son apparition au détour d'un chemin et nous assisterons au dîner d'un chien se nourrissant des viscères de son maître assassiné. Rien de bien extraordinaire et c'est donc ailleurs que nous devrons chercher notre dose d'hémoglobine jaillissante. Cette version longue de PATHFINDER propose en effet aux spectateurs une variation retouchée numériquement de tous les impacts létaux (épées, flèches ou autres) du film ! Chaque plan se voit donc agrémenté d'une très généreuse giclée de sang chaud. N'ayez crainte toutefois, si ces ajouts sont bien réalisés à l'aide des technologies numériques, l'hémoglobine n'a cependant rien de «factice». En réalité, il s'agit d'insertions d'éclaboussures de faux sang réalisées sur fond bleu. Ses effusions ont donc été filmées, numérisées puis détourées pour être ensuite réintégrées dans cette version non censurée du métrage. Le résultat s'avère très convaincant et produira sans aucun doute l'effet escompté sur le spectateur adepte du rouge.

En plus de tous les éléments pré-listés, ce nouveau montage introduit quelques dialogues ou regards très mineurs ainsi qu'une poignée de plans très légèrement modifiés. Cette version alternative est donc globalement satisfaisante grâce au développement des personnages qu'elle apporte et au sérieux coup de fouet qu'elle donne à la représentation visuelle des assauts. Nous déplorerons toutefois de ne pas avoir le choix en France et que la version vue en salle ne soit pas proposée en plus sur le disque via le procédé de Seamless Branching par exemple… Revenons au DVD et plus particulièrement à l'image qui nous est proposée. Bien entendu, le ratio 2.35 d'origine est respecté et l'encodage 16/9ème est de la partie. Le spectateur peut donc jouir chez lui du magnifique travail de photographie réalisé par Daniel Pearl. Les contrastes très poussés, les noirs profonds et les teintes froides font de PATHFINDER une œuvre au visuel très travaillé et à vrai dire assez unique. Nous noterons enfin une bonne restitution de l'important grain d'origine qui, bien qu'il s'avère par instant assez déroutant, souligne parfaitement l'aspect irréel ou bien dur des plans qui en sont dotés.

Bien que le transfert soit donc visuellement très satisfaisant, nous notons malheureusement de véritables problèmes d'encodage intervenant à différents moments du film. Nous relèverons ainsi que l'image se fige, une demie seconde durant, à la vingtième minutes (20mn28 pour être exact). De même, un effet «mosaïque» fait son apparition au bout de 57 minutes et 57 secondes de visionnage. Celui-ci est suivi de trente secondes durant lesquelles interviennent deux bugs numériques du même type et deux paralysies de l'image (là encore, une demi seconde chacun). Il s'agit là de problèmes bien réels constatés sur trois lecteurs DVD bien différents. S'agit-il d'une particularité de notre disque (qui rappelons le est unique) ? Cette copie destinée à la presse est-elle totalement conforme à celle du commerce comme l'annonce l'éditeur ? Il est difficile de répondre avec exactitude dans l'immédiat et nous devrons donc espérer que ces quelques soucis, bien que mineurs, n'apparaîtrons pas dans les copies commerciales de l'œuvre…

Sur le plan sonore, c'est un sans faute. Le constat sera le même, que l'on opte pour la version originale anglaise ou pour le doublage français, tous deux proposés en Dolby Digital 5.1. L'éditeur ajoute par ailleurs un mixage DTS mais privilégie malheureusement pour cela la piste française… Là encore, qu'importe l'option choisie car le résultat s'avère hautement immersif et satisfaisant. Nous voilà plongé au cœur d'une bataille qui se montre encore plus généreuse en basses via le DTS. Reste que même si la version française est globalement satisfaisante, elle demeure incapable de restituer le timbre de voix unique de l'acteur Clancy Brown qui s'exprime pour l'occasion en vraie langue nordique (passages sous-titrés en français bien évidemment). Il va sans dire que nous recommandons par conséquent chaudement la piste originale…

Abordons maintenant le contenu éditorial du DVD avec tout d'abord les sept scènes coupées. Celles-ci pourront être regardées une à une ou toutes à la suite, avec ou sans commentaire audio du réalisateur (sous-titré en français). Bien qu'elles n'aient pas été finalisées, ces séquences sont très lisibles et donnent un véritable aperçu de ce qui n'a pas été retenu. Marcus Nispel nous explique pourquoi ces scènes ont été tournées et surtout ce qui a motivé leur abandon. L'intérêt de ces séquences est très variable et si certaines méritaient à l'évidence de sauter (rythme affaibli, dialogue lourds, humour bas de plafond), d'autres, comme celles de la chasse au lièvre ou du premier contact avec le lac glacé, auraient peut être pu figurer dans le montage définitif…

Poursuivons notre exploration du disque qui nous propose pas moins de sept petits documentaires en anglais sous-titré français. La possibilité de les voir d'un seul trait, comme les scènes coupées par exemple, ne nous est ici pas offerte. Qu'importe, le contenu fait rapidement oublier ce petit manque. Le premier documentaire nous invite donc à découvrir la genèse du projet via les nombreux producteurs mais aussi le réalisateur Marcus Nispel. Celui-ci, très impliqué, sera du reste présent dans tous les autres modules de ce reportage d'une durée cumulée de trente minutes environ. La seconde partie du documentaire (la plus longue), est fort logiquement dédiée à la création du design du film. Les parties suivantes évoqueront les décors, l'architecture des lieux, le tournage et les cascades. Cette section se bouclera avec deux parenthèses dédiées au réalisateur (versions velue et imberbe !) et à l'acteur Clancy Brown. Ce dernier nous apparaît comme particulièrement sympathique et n'hésite pas à se déclarer «trop vieux pour réaliser ses propres cascades».

Le disque propose par ailleurs les deux bandes annonces du film en version originale anglaise non sous-titrée et un commentaire audio sous-titré du réalisateur. Celui-ci nous délivre un flux d'information constant sur toute la durée du métrage. Le propos est pertinent et nous en apprend un peu plus sur le film, de sa genèse à sa post-production. C'est donc de manière très détendue que Nispel abordera différents sujets délicats (dont le budget) sans véritable langue de bois. Nous noterons de plus que, chose rare, les propos ne font que rarement doublon avec ceux tenus dans les documentaires. Voilà qui fini de rendre ce bonus indispensable, complétant ainsi de belle manière cette édition plutôt riche.

Rédacteur : Xavier Desbarats
Photo Xavier Desbarats
Biberonné au cinéma d'action des années 80, traumatisé par les dents du jeune Spielberg et nourri en chemin par une horde de Kickboxers et de Geishas, Xavier Desbarats ne pourra que porter les stigmates d'une jeunesse dédiée au cinéma de divertissement. Pour lui, la puberté n'aura été qu'une occasion de rendre hommage à la pilosité de Chuck Norris. Aussi, ne soyons pas surpris si le bougre consacre depuis 2006 ses chroniques DeViDeadiennes à des métrages Bis de tous horizons, des animaux morfales ou des nanas dévêtues armées de katanas. Pardonnez-lui, il sait très bien ce qu'il fait...
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L'édition vidéo
PATHFINDER DVD Zone 2 (France)
Editeur
Support
DVD (Double couche)
Origine
France (Zone 2)
Date de Sortie
Durée
1h43
Image
2.35 (16/9)
Audio
English Dolby Digital 5.1
Francais DTS 5.1
Francais Dolby Digital 5.1
Sous-titrage
  • Arabe
  • Anglais
  • Français
  • Supplements
    • Commentaire audio du réalisateur Marcus Nispel
    • Sept scènes coupées commentées par Marcus Nispel (9mn58)
      • Sept documentaires (33mn07)
      • Le début (5mn14)
      • Le design (6mn32)
      • La construction (5mn10)
      • Le tournage (5mn41)
      • Les cascades (5mn36)
      • Et action ! (2mn31)
      • Clancy Brown : Héros culte (2mn23)
      • Bandes-annonces
      • "concept" (4mn07)
      • Cinéma (2mn22)
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